Thèse soutenue

Approche écosystémique de la qualité des relations gémellaires et des pratiques éducatives parentales : étude de 71 familles composées d'enfants jumeaux âgés de 3 à 5 ans
FR  |  
EN
Accès à la thèse
Auteur / Autrice : Marie Lamarque
Direction : Chantal Zaouche GaudronOlivia Troupel
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Psychologie
Date : Soutenance le 12/09/2016
Etablissement(s) : Toulouse 2
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Comportement, Langage, Éducation, Socialisation, Cognition (Toulouse)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire Interdisciplinaire Solidarités, Sociétés, Territoires. Centre Interdisciplinaire d'Études Urbaines (Toulouse) - Laboratoire interdisciplinaire Solidarités, sociétés, territoires (Toulouse)
Jury : Président / Présidente : Régine Scelles
Examinateurs / Examinatrices : Chantal Zaouche Gaudron, Olivia Troupel, Geneviève Bergonnier-Dupuy, Nicolas Favez
Rapporteurs / Rapporteuses : Geneviève Bergonnier-Dupuy, Nicolas Favez

Mots clés

FR  |  
EN

Résumé

FR  |  
EN

L’objectif de notre travail est de comprendre comment la relation gémellaire se développe au cours de la période 3 à 5 ans, tout en appréciant les pratiques éducatives parentales. Nous avons mené une approche méthodologique mixte. Pour l’approche quantitative, 66 familles ont participé. La qualité des relations gémellaires et les pratiques éducatives parentales ont été appréhendées par les parents à l’aide du questionnaire des « Pratiques Educatives et Relations Gémellaires » (Lamarque, Troupel & Zaouche Gaudron, 2014) et de l’ « Échelle des Compétences Educatives Parentales » (Terrisse & Larose, 2009). Pour évaluer le tempérament, le questionnaire « Emotionality, Activity, and Sociability Temperament Survey » (Buss & Plomin, 1984) a été utilisé. Grâce au « Sibling Inventory of Behavior-Expanded Version » (Anderson & Rice, 1992) et à la sous-échelle de la différenciation du « Questionnaire des Relations Fraternelles » (Troupel, 2006), nous avons évalué la qualité des relations gémellaires selon les enfants. Enfin, le « Sibling Inventory of Differential Experience » (Daniels & Plomin, 1985) a permis d’examiner le traitement différentiel parental. L’approche qualitative a été menée auprès de cinq familles, rencontrées à trois temps au cours de la même année. Les mères et les pères ont été interrogés à partir d’un entretien semi-directif et les enfants par le « Systemic Analysis of Group Affiliation » (Compagnone, 2009). Les résultats indiquent que les relations entretenues par les enfants jumeaux se composent de relations chaleureuses et conflictuelles. La différenciation à l’autre est abordée en termes de fragilité ou de continuum. Concernant les pratiques éducatives parentales, les parents utilisent majoritairement des pratiques « gémellisantes », qui sont soit imposées par le contexte, soit impulsées par les enfants. Il ressort également à partir de 4 ans de nouvelles pratiques éducatives originales qui s’élaborent autour d’un principe d’équité. De manière inattendue, le type de gémellité et le sexe des enfants ne semblent que très peu influencer l’ensemble de nos variables contrairement au tempérament.