Thèse soutenue

L’«enchanteur noir » du surréalisme : le parcours d’Adrien Dax (1913-1979)

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Auteur / Autrice : Raphaël Neuville
Direction : Luce BarlangueJean Nayrolles
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire de l'art
Date : Soutenance le 21/06/2016
Etablissement(s) : Toulouse 2
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Temps, Espaces, Sociétés, Cultures (Toulouse)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : France, Amériques, Espagne, Sociétés, Pouvoirs, Acteurs (Toulouse ; 1995-....)
Jury : Président / Présidente : Emmanuel Pernoud
Examinateurs / Examinatrices : Luce Barlangue, Jean Nayrolles, Fabrice Flahutez, Marianne Jakobi, Évelyne Toussaint
Rapporteurs / Rapporteuses : Fabrice Flahutez, Marianne Jakobi

Résumé

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Peintre et dessinateur, Adrien Dax fait partie du groupe surréaliste réuni autour d’André Breton après 1948. Son œuvre et l’appareil théorique qui l’accompagne contribuent au renouvellement de l’automatisme pictural. Dax pense un nouveau paradigme de l’automatisme en peinture notamment nourri d’éléments empruntés aux sciences ou à l’ésotérisme, l’inscrivant dans le sillage de l’automatisme absolu. La production de l’artiste, marquée par une démarche expérimentale, se distingue par l’invention de nouveaux procédés techniques et par un vocabulaire plastique qui laisse la part belle au biomorphisme. Les années de jeunesse d’Adrien Dax mêlent avant-gardes, lutte antifasciste et engagement révolutionnaire. Elles contribuent à lui donner le recul nécessaire pour participer pleinement à l’action collective du groupe surréaliste, faisant de lui un des principaux animateurs du mouvement après-guerre, bien qu’il ait volontairement occulté son œuvre. Étudier le parcours d’Adrien Dax permet de caractériser une nouvelle génération qui, à partir de 1951, s’empare du surréalisme pour le faire vivre.