Thèse soutenue

Une approche comportementale de la congestion urbaine
FR  |  
EN
Accès à la thèse
Auteur / Autrice : Jean-Marc Josset
Direction : Alain Rallet
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences économiques
Date : Soutenance le 24/03/2016
Etablissement(s) : Université Paris-Saclay (ComUE)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de l'Homme et de la société (Sceaux, Hauts-de-Seine ; 2015-2020)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Réseaux, innovation, territoires et mondialisation (Sceaux, Haut-de-Seine)
établissement opérateur d'inscription : Université Paris-Sud (1970-2019)
Jury : Président / Présidente : Maya Bacache-Beauvallet
Examinateurs / Examinatrices : Alain Rallet, Maya Bacache-Beauvallet, Anne Aguilera-Belanger, Yves Crozet, Laure Chotard
Rapporteurs / Rapporteuses : Anne Aguilera-Belanger, Yves Crozet

Résumé

FR  |  
EN

Comment résoudre les problèmes de congestion liés au développement urbain ? Les investissements massifs dans les infrastructures et le traitement monétaire et coercitif des comportements ayant montré leurs limites, nous proposons d'explorer la possibilité de favoriser les comportements positifs (covoiturage, vélo, télétravail). Nous commençons par élargir le modèle comportemental de l'individu en posant comme préalable à l'étude des motivations la prise en compte du cadre dans lequel il se situe. Nous justifions théoriquement cet apport principalement par les travaux du psychologue Daniel Kahneman et du sociologue Ervin Goffman. Nous précisions ensuite notre démarche méthodologique : en montrant combien la démarche des expérimentations de laboratoire est reliée à l'hypothèse comportementale de l'homo œconomicus, nous montrons la cohérence de notre hypothèse de cadre avec celle des expériences de terrain. Nous décrivons ensuite trois expériences visant à montrer (i) comment le cadre correspond à une représentation confortée par un discours dominant (ii) l’importance de la mesure rétroactive de cette représentation et (iii) comment les motivations agissent à l’intérieur de ce cadre. Nous en déduisons plusieurs principes susceptibles de favoriser un changement de comportements de mobilité à même de traiter le problème de congestion : (i) la place de l’individu dans les schémas de transports, (ii) le temps ou le bien être comme indicateur de mesure et (iii) les représentations collectives comme support de coordination.