Thèse soutenue

Aspects éthiques des situations de refus et arrêt de traitement

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Pierre Basset
Direction : Emmanuel HirschGilbert Bernard Zulian
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Éthique
Date : Soutenance le 26/01/2016
Etablissement(s) : Université Paris-Saclay (ComUE)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de l'Homme et de la société (Sceaux, Hauts-de-Seine ; 2015-2020)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Études sur les sciences et les techniques (Orsay, Essonne ; 1992-....)
Laboratoire : Département de Recherche en Ethique. Faculté de médecine - Le Kremlin-Bicêtre (Université Paris-Sud 11)
Jury : Président / Présidente : Christian Hervé
Examinateurs / Examinatrices : Emmanuel Hirsch, Gilbert Bernard Zulian, Christian Hervé, Éric Fiat, Marilène Filbet, Alain Serrie
Rapporteurs / Rapporteuses : Éric Fiat, Marilène Filbet

Résumé

FR  |  
EN

Résumé : L’objectif de ce travail est d’étudier ce qui amène une personne malade à formuler un refus de traitement, à partir d’une triple approche. Celle du patient et de ses proches, celle des professionnels confrontés à ce refus, celle d’un groupe de réflexion éthique, pluri professionnel, rassemblant des représentants des sciences humaines, ainsi que des « citoyens ordinaires » non professionnels de santé, apportant le regard de la cité. Chercher le sens d’un refus consiste à analyser et décrypter une volonté de la personne que quelque chose se produise ou ne se produise pas, et correspond à la dialectique du don et de l’acceptation du soin. Refuser un traitement n’est pas refuser un soin. Les situations de refus constituent un champ de réflexion sur nos comportements, individuels et collectifs, nos doutes, nos incertitudes ainsi que sur des valeurs en conflit. Ce travail étudie la complexité des problèmes rencontrés à ce sujet en pratique clinique quotidienne, pour en approfondir le questionnement dans l’interaction qui se joue entre les différents acteurs. Il montre aussi l’importance des méthodes de travail à mettre en place pour favoriser l’éthique du dialogue. Face aux choix auxquels sont confrontés ceux qui assument la responsabilité de la décision, la question se pose de savoir vers quelles ressources se tourner pour favoriser la réflexion éthique, évitant l’arbitraire des convictions personnelles.