Thèse soutenue

Essais sur les rigidités nominales et réelles, les fluctuations et les politiques publiques
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Auteur / Autrice : Arthur Poirier
Direction : Xavier FairiseFrançois Langot
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences économiques
Date : Soutenance le 01/04/2016
Etablissement(s) : Université Paris-Saclay (ComUE)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de l'Homme et de la société (Sceaux, Hauts-de-Seine ; 2015-2020)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre d'étude des politiques économiques de l'Université d'Évry
établissement opérateur d'inscription : Université d'Évry-Val-d'Essonne (1991-....)
Jury : Président / Présidente : Fabien Tripier
Examinateurs / Examinatrices : Eleni Iliopulos
Rapporteurs / Rapporteuses : Florin Ovidiu Bilbiie, Fabrice Collard

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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L'objet de cette thèse est de comprendre dans quelle mesure la politique fiscale peut se substituer à la politique monétaire comme stabilisateur macroéconomique lorsque celle-ci est bloquée à zéro. Nous utilisons des modèles Nouveaux Keynésiens avec différentes spécifications du marché du travail afin d'apprécier l’effet de ces politiques en situation de trappe. Notre premier chapitre fait une synthèse de la littérature existante sur le multiplicateur de dépenses publiques en période de trappe à la liquidité dans des modèles nouveaux keynésiens. Dans une deuxième partie, nous montrons qu'étant donné le type de dépenses gouvernementales (productives, substituables ou non-productives/non-substituables) l’impact dans l'économie des dépenses gouvernementales est plus nuancé. Nous appliquons ces résultats sur la politiques de relance mise en place par le gouvernement des Etats-Unis en 2008 et en quantifions les effets. Le troisième chapitre pointe les effets des frictions financières sur le marché du travail. A l’aide d’un modèle simple d’appariement gouverné par un choc de productivité et un choc de taux d’intérêt réel et estimé à l’aide des techniques bayésiennes, nous montrons qu’il est possible de répliquer la volatilité du chômage et des emplois vacants observées dans les données. Dans une quatrième partie, nous tenons comptes des résultats obtenus précédemment et construisons un modèle nouveau keynésien avec un marché du travail à la Diamond, Mortensen et Pissarides. Nous mesurons les effets de la politique d’extension temporaire de la durée des allocations chômage aux Etats-Unis lancée en 2008, lorsque les taux d’intérêts sont bloqués à zéro.Finalement, dans un dernier chapitre, nous appliquons le modèle précédent à la France. Nous tentons d’apprécier s’il est approprié de mener des politiques structurelles dans le contexte actuel de trappe à liquidité.