Détermination du niveau d'émission harmonique d'une installation raccordée au réseau de distribution
Auteur / Autrice : | Julien Denoel |
Direction : | Marc Petit, Trung Dung Le |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Génie électrique |
Date : | Soutenance le 18/11/2016 |
Etablissement(s) : | Université Paris-Saclay (ComUE) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Electrical, optical, bio : physics and engineering (Orsay, Essonne ; 2015-....) |
Partenaire(s) de recherche : | établissement opérateur d'inscription : CentraleSupélec (2015-....) |
Laboratoire : Laboratoire Génie électrique et électronique de Paris (Gif-sur-Yvette, Essonne ; 1998-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Yvon Bésanger |
Examinateurs / Examinatrices : Marc Petit, Trung Dung Le, Demba Diallo | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-Claude Maun, Patrick Guérin |
Mots clés
Résumé
Afin de maintenir une bonne qualité de l’électricité, les gestionnaires de réseaux doivent maintenir les niveaux de tension harmonique en-dessous de certaines limites spécifiées dans les normes. Les niveaux de tension harmonique résultent des équipements non-linéaires présents dans les installations, qui injectent des courants harmoniques sur le réseau.Dans ce but, une solution consiste à appliquer des limites d’émission à ces installations. Les gestionnaires de réseaux ont besoin pour cela d’un indicateur fiable pour évaluer le niveau d’émission harmonique d’une installation.Dans ce cadre, nous nous sommes tout d’abord intéressés aux différentes méthodes existantes, que nous avons appliqué sur des cas de réseaux simplifiés afin de les évaluer sur plusieurs critères. Nous avons ainsi identifié dans un premier temps les définitions qui répondent le mieux à notre besoin ainsi que leurs limites restectives. Dans un deuxième temps, nous avons amélioré une des définitions retenues en proposant une nouvelle solution : la définition “quatre quadrants”.Cette nouvelle définition permet d’évaluer le courant harmonique émis par une installation sur le réseau en se basant sur les mesures de la tension et du courant au point de livraison de l’installation. Son principal intérêt par rapport aux méthodes existantes est de mieux identifier les installations moyennement perturbatrices sur le réseau. Ce point a été validé en simulation sur un réseau dérivé du benchmark CIGRE.