Microcapteurs chimiques basés sur des couches nanométriques de silicium polycristallin : application à la détection de plomb
| Auteur / Autrice : | Brice Le Borgne |
| Direction : | Anne-Claire Salaün, Laurent Pichon |
| Type : | Thèse de doctorat |
| Discipline(s) : | Électronique |
| Date : | Soutenance le 29/11/2016 |
| Etablissement(s) : | Rennes 1 |
| Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Mathématiques, télécommunications, informatique, signal, systèmes, électronique (Rennes) |
| Partenaire(s) de recherche : | ComuE : Université Bretagne Loire (2016-2019) |
| Laboratoire : Institut d'Électronique et des Technologies du numéRique - IETR |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Ces travaux de thèse ont pour but de mettre en œuvre un capteur de plomb à base de nanostructures de silicium polycristallin. L'étude physique des structures de type nanorubans ou nanofils de silicium polycristallin a montré que ces derniers possèdent de faibles qualités cristallines mais des propriétés électriques suffisantes pour être utilisées comme éléments sensibles d'un capteur. Les nanorubans ont été fonctionnalisés par greffage spontané des sels de diazonium, capables de pré-concentrer des ions de plomb à la surface de la nanocouche. Cette fonctionnalisation a permis de détecter des traces de plomb, le capteur atteignant une limite de détection de 2.10-7 mol/L. Ces résultats montrent ainsi que la détection de plomb est possible avec des nanostructures de silicium polycristallin dont le procédé de fabrication est relativement bon marché. Le développement d'un transistor gate-all-around (GAA) à base de nanofils de silicium polycristallin est proposé dans cette thèse. Son utilisation avec deux grilles indépendantes a permis de caractériser électriquement et physiquement les nanofils de silicium polycristallin. Les caractéristiques électriques du transistor GAA sont par ailleurs encourageants pour une utilisation en tant que capteur pour diminuer la sensibilité et les limites de détection d'ions de plomb.