Thèse soutenue

Stoïcisme et bouddhisme, une réflexion des origines à nos jours

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Pierre Haese
Direction : Michel Terestchenko
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Philosophie
Date : Soutenance le 12/12/2016
Etablissement(s) : Reims
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole doctorale Sciences de l'homme et de la société (Reims, Marne)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : (CIRLEP) Centre Interdisciplinaire de Recherches sur les Langues Et la Pensée
Jury : Président / Présidente : René Daval
Examinateurs / Examinatrices : Michel Terestchenko
Rapporteurs / Rapporteuses : Jacqueline Lagrée, Françoise Bonardel

Mots clés

FR  |  
EN

Mots clés contrôlés

Résumé

FR  |  
EN

Stoïcisme et bouddhisme présentent d'apparentes similitudes, en particulier dans la pratique d'exercices spirituels. Faute de s'être prémuni d'une interprétation à l'aune de catégories qui ne sont pas les siennes, le regard occidental sur le bouddhisme en fit souvent une philosophie nihiliste et pessimiste. D'autre part, les milieux académiques francophones considèrent que le stoïcisme a disparu irrémédiablement au IIIe siècle. Certaines similitudes sont doctrinales, avec les notions d'impermanence et d'interdépendance, le Logos et le Dharma. Eudémonistes, ils proposent tous deux une voie vers la sagesse par l'usage des vertus et l'éradication de l'ignorance. Le bouddhisme se distingue par sa dimension sotériologique, l'Éveil, au-delà de toute expression conceptuelle. Leur éthique est pragmatique, intentionnaliste et casuiste. Doué d'une remarquable capacité de diffusion, le bouddhisme progresse en Occident sous des formes nouvelles, comme le bouddhisme socialement engagé. Parallèlement, des formes actualisées du stoïcisme ont cours dans les pays anglophones. Sous leurs formes actuelles, stoïcisme et bouddhisme se présentent comme des forces de proposition face aux nouveaux défis de l'humanité, dans l'esprit du convivialisme.