Thèse soutenue

Waterpixels et Leur Application à l'Apprentissage Statistique de la Segmentation

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Auteur / Autrice : Vaïa Machairas
Direction : Etienne DecencièreThomas Walter
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Morphologie mathématique
Date : Soutenance le 16/12/2016
Etablissement(s) : Paris Sciences et Lettres (ComUE)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences des métiers de l'ingénieur (Paris)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre de morphologie mathématique (Fontainebleau, Seine et Marne)
établissement de préparation de la thèse : École nationale supérieure des mines (Paris ; 1783-....)
Jury : Président / Présidente : Nicolas Passat
Examinateurs / Examinatrices : Etienne Decencière, Thomas Walter, Valery Naranjo, Thérèse Baldeweck, Jean Serra
Rapporteurs / Rapporteuses : Corinne Vachier

Résumé

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L’objectif de ces travaux est de fournir une méthode de segmentation sémantique qui soit générale et automatique, c’est-à-dire une méthode qui puisse s’adapter par elle-même à tout type de base d’images, afin d’être utilisée directement par les non experts en traitement d’image, comme les biologistes par exemple. Pour cela, nous proposons d’utiliser la classification de pixel, une approche classique d’apprentissage supervisé, où l’objectif est d’attribuer à chaque pixel l’étiquette de l’objet auquel il appartient. Les descripteurs des pixels à classer sont souvent calculés sur des supports fixes, par exemple une fenêtre centrée sur chaque pixel, ce qui conduit à des erreurs de classification, notamment au niveau des contours d’objets. Nous nous intéressons donc à un autre support, plus large que le pixel et s’adaptant au contenu de l’image: le superpixel. Les superpixels sont des régions homogènes et plutôt régulières, issues d’une segmentation de bas niveau. Nous proposons une nouvelle façon de les générer grâce à la ligne de partage des eaux, les waterpixels, méthode rapide, performante et facile à prendre en main par l’utilisateur. Ces superpixels sont ensuite utilisés dans la chaîne de classification, soit à la place des pixels à classer, soit comme support pertinent pour calculer les descripteurs, appelés SAF (Superpixel-Adaptive Features). Cette seconde approche constitue une méthode générale de segmentation dont la pertinence est vérifiée qualitativement et quantitativement sur trois bases d’images provenant du milieu biomédical.