Théorie et pratique de l'étalon-or international chez R.G. Hawtrey, H.D. White et R. Triffin : une filiation non-ricardienne
Auteur / Autrice : | Pierre-Hernan Rojas |
Direction : | Jérôme de Boyer des Roches |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences économiques |
Date : | Soutenance le 14/12/2016 |
Etablissement(s) : | Paris Sciences et Lettres (ComUE) |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale SDOSE (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Etablissement de préparation de la thèse : Université Paris Dauphine-PSL (1968-....) |
Laboratoire : Laboratoire d’Economie de Dauphine (Paris) | |
Jury : | Président / Présidente : Ludovic Desmedt |
Examinateurs / Examinatrices : Ludovic Desmedt, Alain Béraud, Rebeca Gomez-Betancourt, Martine Carré, Ivo Maes | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Alain Béraud, Rebeca Gomez-Betancourt |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Ma thèse étudie la pensée monétaire ainsi que les travaux de Ralph G. Hawtrey, Harry D. White et Robert Triffin, entre 1919 et 1960. Au cours des débats sur cette période, considérée comme fondatrice pour le système monétaire international, ces trois économistes ont été des personnalités clés qui ont influencé le cours de l’histoire monétaire. Premièrement, ils ont critiqué la théorie de l’étalon-or issue de la tradition ricardienne, en soulignant le caractère non-automatique et asymétrique du mécanisme d’ajustement de la balance des paiements. En s’articulant autour du rejet de cette tradition, les analyses de nos auteurs ont caractérisé les faiblesses liées au fonctionnement du système monétaire international. Deuxièmement, bénéficiant de leurs positions au Trésor américain et britannique, au FMI ou encore à la Fed, ces économistes ont exercé une influence sur les réformes en œuvrant pour une consolidation de la coopération monétaire internationale dans un régime de changes fixes.