Étude de la nébulisation de deux antibiotiques en ventilation mécanique
Auteur / Autrice : | Matthieu Boisson |
Direction : | Olivier Mimoz, Nicolas Grégoire |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Médecine |
Date : | Soutenance le 29/11/2016 |
Etablissement(s) : | Poitiers |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale biologie-santé - Bio-santé (Limoges ; 2009-2018) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire pharmacologie des anti-infectieux (Poitiers ; 2004-....) |
faculte : Université de Poitiers. UFR de médecine et de pharmacie | |
Jury : | Président / Présidente : Karine Nouette-Gaulain |
Examinateurs / Examinatrices : René Robert, Hervé Dupont | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Jacques Duranteau, Stephan Ehrmann |
Mots clés
Résumé
Les pneumopathies acquises sous ventilation mécanique (PAVM) sont responsables d'une mortalité élevée. La nébulisation d'antibiotiques permet d'améliorer l'efficacité de leur traitement. Pour autant, aucune donnée pharmacocinétique portant sur la colistine et la gentamicine ne permet de recommander un schéma posologique particulier.Nous avons comparé les propriétés pharmacocinétiques plasmatique et intra-pulmonaire de la colistine (administrée sous forme de prodrogue, le colistiméthate sodique ou CMS) et de la gentamicine selon le mode d'administration (nébulisation ou perfusion intraveineuse) chez des patients de réanimation présentant une PAVM.Les concentrations intra-pulmonaires de colistine et de gentamicine étaient, respectivement, de 10 à 40 et 50 à 70 fois supérieures, après nébulisation, à celles retrouvées après administration d'une même dose par voie intraveineuse. La nébulisation permettrait également de limiter le risque de toxicité systémique avec une biodisponibilité inférieure à 10%.En assurant de fortes concentrations intra-pulmonaires et un faible passage systémique, la nébulisation de CMS et de gentamicine pourrait être une bonne alternative à leur administration intraveineuse dans le traitement des PAVM.