Auteur / Autrice : | Séverin Guillard |
Direction : | Claire Hancock, Jérôme Monnet |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Géographie |
Date : | Soutenance le 24/11/2016 |
Etablissement(s) : | Paris Est |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Ville, Transports et Territoires (Champs-sur-Marne, Seine-et-Marne ; 2015-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Lab'Urba (Champs-sur-Marne, Seine-et-Marne) |
Jury : | Président / Présidente : Sonia Lehman-Frisch |
Examinateurs / Examinatrices : Sonia Lehman-Frisch, Dominique Crozat, Maria Gravari-Barbas, Marie-Hélène Bacqué, Murray Forman | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Dominique Crozat, Maria Gravari-Barbas |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Des associations entre la musique et certains espaces se retrouvent à de multiples niveaux dans le rap français et américain : des rappeurs affirment « représenter » certaines villes ou certains quartiers, les spécificités stylistiques du rap américain sont expliquées par les contextes urbains dans lesquels elles ont émergé tandis que le rap français est abordé dans les médias comme le reflet d’un univers propre à la « banlieue ». Qu’y-a-t-il derrière ces associations ? Où et comment émergent-elles ? Dans quelle mesure participent-elles à construire l’authenticité de cette musique ? Pour répondre à ces questions, cette thèse analyse les lieux dans lesquels se construit cet ancrage local. Elle se fonde sur des enquêtes de terrains approfondies menées dans quatre villes : à Atlanta et à Minneapolis/Saint Paul, aux Etats-Unis, dans les régions parisienne et lilloise, en France. Depuis les imaginaires géographiques des œuvres jusqu’aux performances dans les salles de concerts, depuis l’organisation de festivals jusqu’à la circulation des styles musicaux, c’est tout un circuit de production du rap qui apparaît, et qui met en évidence le fonctionnement de deux univers : celui des mondes artistiques liés à cette musique et celui des espaces urbains dans lesquels ils s’inscrivent. Cette thèse apporte ainsi un éclairage inédit sur la place de la culture en France et aux Etats-Unis, et sur la façon dont elle s’insère dans les villes, dans un contexte mondialisé