Thèse soutenue

Caractérisation morphologique et fonctionnelle des tumeurs corticotropes du chien et du chat

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Auteur / Autrice : Ghita Benchekroun
Direction : Laurent TiretDan Rosenberg
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Pathologie et recherche clinique
Date : Soutenance le 15/12/2016
Etablissement(s) : Paris Est
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole doctorale Sciences de la Vie et de la Santé (Créteil ; 2015-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut Mondor de Recherche Biomédicale (Créteil) - Institut Mondor de Recherche Biomédicale
Jury : Président / Présidente : Jean-Luc Cadoré
Rapporteurs / Rapporteuses : Lionel Groussin-Rouiller, Jimmy Saunders

Mots clés

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Résumé

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La maladie de Cushing résulte du développement de tumeurs hypophysaires corticotropes d’agressivité variable. Cette forme d'hypercorticisme dépendante de l’ACTH se distingue des formes indépendantes de l’ACTH, souvent consécutives à une tumeur surrénalienne. Les outils de distinction entre ces deux formes ainsi que les marqueurs d’agressivité des tumeurs hypophysaires ont été peu documentés ; ils seraient pourtant précieux pour les cliniciens. Un premier objectif, atteint, de notre travail a visé à identifier sur des cohortes cliniquement caractérisées de chiens atteints de syndrome de Cushing, des marqueurs sanguins et morphologiques qui soient distinctifs des deux formes de syndromes de Cushing (concentration plasmatique en ACTH, échographie et examen tomodensitométrique des glandes surrénales). Un second objectif de notre travail a visé à identifier des paramètres cliniques et biologiques susceptibles de refléter l'agressivité des tumeurs corticotropes. Nous avons ainsi montré chez le chien qu'une hypothermie ou une bradycardie peut signer une tumeur de grande taille. Chez le chat, atteint d'adénomes corticotropes généralement agressifs, nous avons démontré que le dosage de la POMC plasmatique est pertinent pour diagnostiquer la maladie de Cushing. La valeur élevée de la concentration plasmatique en POMC chez l'homme, le chien et le chat, a suggéré que ces tumeurs induisent un défaut de maturation de la POMC. L'analyse par western-blot des acteurs protéiques de cette maturation chez le chien a en effet révélé une diminution de la quantité d'enzyme pro-convertase 1/3 au sein des tumeurs corticotropes de grande taille.