Thèse soutenue

Le Livre royal de Jean de Chavenges (1345 -1347) : édition critique et commentaire

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Auteur / Autrice : Nathalie Leinekugel Le Cocq
Direction : Catherine VincentJean-Pierre Bordier
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire médiévale
Date : Soutenance le 24/09/2016
Etablissement(s) : Paris 10
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Espaces, Temps, Cultures (Université Paris Nanterre)
Jury : Président / Présidente : Xavier Hélary
Examinateurs / Examinatrices : Catherine Vincent, Jean-Pierre Bordier, Xavier Hélary, Marie Anne Polo de Beaulieu, Géraldine Veysseyre
Rapporteurs / Rapporteuses : Marie Anne Polo de Beaulieu, Géraldine Veysseyre

Résumé

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L’objet de cette thèse est de faire connaître un poème inédit du XIVe siècle, conservé à la bibliothèque du Château de Chantilly sous la cote 1477.Nous proposons une édition annotée de ce texte et complétée par différents glossaires et index qui permettent de le situer dans l’histoire littéraire du Moyen Âge.Dans un deuxième volet, nous avons cherché à apporter des réponses sur l’histoire du manuscrit, son auteur, les dédicataires à qui il était destiné. Nous avons également tenté de restituer le contexte culturel, historique et religieux du Livre royal ainsi que les intentions de son auteur. La dédicace indique qu’il était destiné à Philippe VI de Valois, premier roi de la dynastie des Valois et sa famille ; cette dédicace permet de dater l’ouvrage de 1345-1347. Il est donc royal par sa destination et sa qualité artistique ; il peut s’apparenter à un Miroir aux princes ou plutôt aux princesses car il semble destiné en priorité à un public féminin pour lequel il est rédigé en français. Il reflète les vicissitudes du temps puisqu’il fut composé lors de la première phase de la guerre de Cent Ans qui opposa le roi à Edouard III souverain anglais. Dans le domaine politique, le Livre royal apparaît comme l’œuvre d’un publiciste du pouvoir en place. Il témoigne également des préoccupations morales et religieuses de son auteur, soucieux de contribuer à la formation des élites et, à ce titre, il est un exemple de vulgarisation religieuse. Le Livre royal qui puise dans des sources nombreuses et variées se présente donc aussi bien comme un témoin de la circulation des textes et de leur réception dans le milieu des lettrés que le témoin d’une culture, celle d’un clerc du XIVe s.