Auteur / Autrice : | Junjing Cui |
Direction : | Martine Bouchier |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Aménagement de l'espace, urbanisme |
Date : | Soutenance le 21/06/2016 |
Etablissement(s) : | Paris 10 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Espaces, Temps, Cultures (Université Paris Nanterre) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire Espaces travail (Paris) |
Jury : | Président / Présidente : Bernard Haumont |
Examinateurs / Examinatrices : Martine Bouchier, Bernard Haumont, Patrice Alexandre, Roberto Barbanti, Philippe Nys, Jingchong Zhou | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Patrice Alexandre, Roberto Barbanti |
Mots clés
Résumé
Dans un contexte de développement urbain en pleine vitesse de la province du Guangdong (au sud de la Chine), notamment de sa capitale Guangzhou, la transformation paysagère rapide et radicale nous incite à nous interroger sur les relations entre la société et l’environnement, les habitants et les lieux de vie, l’art et la ville. Face aux enjeux politiques et économiques liés aux mutations urbaines, quelle est la place et l’action de l’art sur l’aménagement de la ville? Sous quelles formes et de quelles manières l’art s’y intègre-t-il? Avec les interventions artistiques dans l’espace public, l’artiste est-il capable de rétablir, in situ, la communication réciproque entre les habitants et les lieux ? Quelles sont les approches et les modalités envisageables pour répondre à ces questions?Vu qu’il y a de nombreux bâtiments occidentaux construits à Guangzhou depuis une trentaine d’années, qui font face aux sculptures traditionnelles chinoises qui ne correspondent pas au style occidental, comment peut-on trouver les voies intermédiaires réconciliant deux polarités – la forme moderne occidentalisée et l’esprit traditionnel cantonais – dans la création de la sculpture urbaine ? Il devient nécessaire de reconstruire une version moderne de l’ancien système en proposant une forme urbaine locale contemporaine utilisant les savoirs-faires traditionnels des artisans qui dépasseraient la dissonance entre contexte architectural occidentalisé et sculpture régionale cantonaise.