Moi, chair et corps : sur l’ontologie de Michel Henry
Auteur / Autrice : | Tegu Joe |
Direction : | Didier Franck |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Philosophie |
Date : | Soutenance le 11/05/2016 |
Etablissement(s) : | Paris 10 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Connaissance, langage, modélisation (Nanterre) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut de recherches philosophiques (Nanterre ; 2015-....) |
Jury : | Président / Présidente : François-David Sebbah |
Examinateurs / Examinatrices : Didier Franck, François-David Sebbah, Rudolf Bernet, Jérôme de Gramont, Dominique Pradelle | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Rudolf Bernet, Jérôme de Gramont |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Comme l’indique le titre de cette étude, notre travail se situe dans le prolongement de celui de Franck, et plus précisément de sa thèse déployée dans son livre, Chair et Corps : sur la phénoménologie de Husserl. Dans ce livre, Franck a démontré clairement le fondement dernier de la phénoménologie de Husserl, en disant que dans la mesure où la chair est définie par Husserl comme « auto-affection pure », cette chair ne peut pas se constituer comme un corps. Notre travail est un essai pour éprouver la phénoménologie de Henry, à partir de cette objection adressée à Husserl par Franck : l’impossibilité de l’incorporation de la chair. Notre question est donc la suivante : comment l’incorporation est-elle possible pour Henry, dans la mesure où, pour lui, l’auto-affection de la chair est pure. Notre travail sera conduit par cette seule question. Cependant, ce dont il s’agit ici ne peut pas être une simple interprétation de la philosophie de Henry. S’il est vrai que la phénoménologie de Husserl est un essai qui, en désirant « la phénoménologie comme science rigoureuse », cherche le fondement indiscutable de la philosophie, notre question touche ce fondement même, c’est-à-dire, le commencement de la philosophie. Lorsque nous interrogeons Henry sur le problème auquel est conduit inévitablement Husserl, cela nous conduit à poser la question du fondement dernier de la philosophie, à savoir, la question de son commencement qui, à vrai dire, est un commencement qui a toujours et déjà commencé.