Thèse soutenue

Analyse et modélisation des indicateurs du risque routier : le modèle MIRR
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Auteur / Autrice : Maxime Meheust
Direction : Raymond Courbis
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences économiques
Date : Soutenance le 07/04/2016
Etablissement(s) : Paris 10
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Économie, organisations, société (Nanterre)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : EconomiX (Nanterre)
Jury : Président / Présidente : Stéphanie Souche
Examinateurs / Examinatrices : Raymond Courbis, Stéphanie Souche, Alain Bonnafous, Sandrine Lardic, Marie-Antoinette Dekkers
Rapporteurs / Rapporteuses : Alain Bonnafous, Sandrine Lardic

Mots clés

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Résumé

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Les enjeux humains liés à l’accidentologie routière et les coûts qu’ils font supporter à la collectivité sont tels qu'ils rendent obligatoire la mise à disposition d'une batterie d'outils la plus complète et complémentaire possible afin de comprendre au mieux la problématique du risque routier. L’enjeu de cette thèse est justement de proposer de nouveaux outils capables de mieux apprécier ce phénomène et, in fine, d'orienter et d'appuyer les décisions des pouvoirs publics en la matière. Ils ont été développés en modélisant successivement le kilométrage parcouru qui formalise l’exposition au risque, les nombres d’accidents corporels, de tués, de blessés ainsi que les taux de gravité associés en privilégiant une longue période d’analyse (janvier 1970-décembre 2013) et une fréquence mensuelle. Ceci en tenant compte, au niveau du panel des variables exogènes testées, de la très forte pluri-dimensionnalité (motifs de déplacement, météorologie, structure du parc automobile et de la population, environnement économique, facteurs comportementaux, etc… ) intrinsèque à cette problématique. En rupture avec les modèles conventionnels du risque routier, les outils proposés par le modèle MIRR sont matérialisés, pour toutes les variables analysées, par des équations économétriques de long terme couplées à des équations de court terme autorisant ainsi deux visions complémentaires liées au risque routier. Ce, au profit d’une meilleure compréhension de cette problématique et d’une perception améliorée des enjeux à venir.