Thèse soutenue

La symbolisation en maternelle : usages et difficultés des élèves : une analyse socio-langagière de la construction de la signification des affiches didactiques en grande section.

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Auteur / Autrice : Elisabeth Mourot
Direction : Élisabeth Bautier
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de l'education
Date : Soutenance le 13/12/2016
Etablissement(s) : Paris 8
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Pratiques et théories du sens (Saint-Denis, Seine-Saint-Denis ; 1992-....)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Centre interdisciplinaire de recherche culture, éducation, formation, travail
Jury : Président / Présidente : Mathias Millet
Examinateurs / Examinatrices : Élisabeth Bautier, Claire Margolinas, Jacques Crinon

Mots clés

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Résumé

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Adossée aux cadres théoriques d’une psychologie du développement social de l’enfant, d’une sémiologie peircienne et d’une sociologie du langage, cette thèse s’inscrit dans le champ des sciences de l’éducation et cible plus particulièrement les processus de construction des inégalités d’apprentissages qui se forment dès l’école maternelle. Elle soutient l’hypothèse d’un rapport entre le symbolique, le langagier et le cognitif qui, selon les modes socialisation, conduit à des interprétations différenciées des situations d’apprentissage, dès l’école maternelle. Pour cela, elle étudie la manière dont des élèves de grande section, issus de milieux sociaux contrastés, construisent la signification des systèmes plurisémiotisés d’un objet scolaire rarement étudié, l’affiche didactique. En appui d’une méthode inductive portant sur des entretiens d’élèves confrontés à ce type de support, l’analyse des phénomènes cognitivolangagiers et de leurs variations débouche sur des résultats montrant que les modes d’interprétation des élèves se différencient selon leur capacité à symboliser et à utiliser le langage dans sa fonction élaboratrice. L’originalité de cette thèse tient au lien qu’elle permet d’établir, à partir de configurations de sujets-sociaux-interprétants, entre les modes d’interprétation privilégiés par les élèves et les représentations qu’ils se font des objets de savoir, dans le contexte des apprentissages premiers.