Thèse soutenue

Palais de Tokyo – Monument der moderne kunstpolitik und ästhetik im 20. und 21. Jahrhundert
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Auteur / Autrice : Benjamin Fellmann
Direction : Catherine PerretUwe Fleckner
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire de l’art et esthétique
Date : Soutenance le 09/12/2016
Etablissement(s) : Paris 8 en cotutelle avec Universität Hamburg
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Esthétique, sciences et technologie des arts (Saint-Denis, Seine-Saint-Denis)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Arts des images et art contemporain
Jury : Président / Présidente : Bénédicte Savoy
Examinateurs / Examinatrices : Catherine Perret, Uwe Fleckner, Margit Kern, Petra Lange-Berndt
Rapporteurs / Rapporteuses : Pascal Dubourg Glatigny

Résumé

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Projeté pour des musées nationaux et municipaux d’art moderne à l’occasion de l’exposition universelle de 1937, le Palais de Tokyo à Paris est aujourd’hui un centre d’art contemporain international, connu aussi en lien à l’esthétique relationnelle proposée par son cofondateur (avec Jérôme Sans) Nicolas Bourriaud. Une étude de sa genèse jusqu'au site contemporain manquait jusqu’alors. En se fondant sur des expositions centrales et des vastes matériaux d’archives de la politique et administration des Beaux-Arts, cette étude traite dans un premier temps des pensées et institutions l’occupant dès sa conception : MNAM (1937-1977), conception du Centre Pom-pidou, Musée d’Art et d’Essai (1977-1986), Institut des Hautes Études en Arts Plastiques (IHE-AP, 1988-1990) préfiguration d’Orsay, Maison de la Photographie (1984-1993), projet du Palais des Images/Palais du Cinéma (1984-1998, avec Cinémathèque, FÉMIS, BIFI), puis Site de créa-tion contemporaine (2002-). Dans un deuxième temps nous présentons son rôle en tant que mo-nument de la pensée du rôle de l’art dans la société: Dès sa genèse dans le contexte d’un échan-ge international sur les musées modernes des années trente, jusqu’au débats contemporains d’une esthétique politique, notamment de l’art relationnel, du discours de l’art participatif, du « New Institutionalism » et l’esthétique philosophique. L'étude se propose aussi d'apporter une compréhension générale de la genèse de l’esthétique relationnelle et ses critiques principales. Le Palais de Tokyo est conçu comme monument, espace d’une mémoire sociale de l’art selon Aby Warburg et un cadre théorique s’appuyant sur Walter Benjamin, qui informe de son rôle décisif dans le développement de critères formels de la théorie sociale de l’art au 20ème et 21ème siècle.