Auteur / Autrice : | Philippe Depoux |
Direction : | Claire Martinot |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Linguistique |
Date : | Soutenance le 28/11/2016 |
Etablissement(s) : | Paris 4 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Concepts et langages (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Sens, texte, informatique, histoire (Paris) |
Jury : | Président / Présidente : Amr Helmy Ibrahim |
Examinateurs / Examinatrices : Olivier Baude, Élisabeth Richard |
Mots clés
Résumé
L’objectif de ce travail est de montrer — à partir d’un corpus d’entretiens télévisés filmés à deux périodes différentes, 1967-1972 et 2007-2012 — comment se manifestent, en français parlé, les phénomènes de redondance prédicative, c’est-à-dire de reprise du sens d’une prédication (l’énoncé-source) par une autre prédication (l’énoncé reformulé). Le cadre théorique choisi pour mener à bien cette recherche est celui du Lexique-Grammaire élaboré par Maurice Gross et son équipe du LADL, ainsi que la théorie de la reformulation élaborée par Claire Martinot à partir de 1994. Cette reprise, qui suppose la préservation du sens d’origine, peut être strictement littérale (répétition), porter sur des processus uniquement syntaxiques(transformation), consister en une clarification du sens de l’énoncé-source (paraphrase définitoire) ou instaurer une équivalence de sens sans fondement syntaxique (paraphrases sémantiques sensibles ou non à l’influence du contexte). L’hypothèse de départ de ce travail est que mettre en relation milieux sociaux, époques d’enregistrement et types de reformulation doit révéler quels paramètres expliquent le mieux l’usage préférentiel de tel ou tel type de redondance par telle ou telle catégorie de locuteurs.