Thèse soutenue

Les fouilles françaises de Médamoud : synthèse historique et archéologique d’un temple thébain
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Auteur / Autrice : Félix Relats Montserrat
Direction : Dominique Valbelle
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Égyptologie
Date : Soutenance le 21/11/2016
Etablissement(s) : Paris 4
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Mondes anciens et médiévaux (Paris ; 2000-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Orient et Méditerranée (Ivry-sur-Seine, Val de Marne ; 2006-....)
Jury : Président / Présidente : Nicolas Grimal
Examinateurs / Examinatrices : Laurent Bavay, Charles Bonnet, Pierre Tallet, Patrizia Piacentini

Résumé

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Les fouilles françaises de Médamoud se sont déroulées entre 1924 et 1939 sous la direction de F. Bisson de la Roque (entre 1924 et 1932) et de Cl. Robichon (entre 1933 et 1939). Elles ont mis au jour de nombreux monuments s’échelonnant de la XIe dynastie jusqu’à l’époque byzantine, mais aucune synthèse n’avait encore offert une étude globale de l’histoire du site. L’ensemble de cette documentation constitue un corpus riche mais hétérogène dont il a fallu restituer le contexte de découverte. En effet, les deux étapes des fouilles sont inégalement publiées et l’étude des archives nous a permis de reconstituer le déroulement, les modalités et les résultats des actions sur le terrain. Après avoir restitué l’histoire des fouilles et proposé une nouvelle datation des vestiges mis au jour, nous avons analysé l’état du temple depuis sa fondation. L’existence du temple primitif a ainsi été prouvée, même si nous avons modifié son plan et très largement nuancé les théories d’A. Varille quant à son usage cultuel. Ensuite, Sésostris III a refondé le temple, qui a ensuite été modifié par Thoutmosis III. Une nouvelle étude des maçonneries a permis de réfuter la présentation traditionnelle qui supposait des destructions successives du bâtiment et nous avons proposé, au contraire, qu’une partie du temple du Moyen Empire et du Nouvel Empire furent inclus par les Ptolémées dans leur propre programme architectural. Le dieu de Médamoud, Montou, a également été étudié à travers la documentation du site qui le présente comme le dieu thébain par excellence. L’essentiel du programme iconographique n’était pas consacré à l’exaltation guerrière de la divinité mais plutôt à la légitimation royale et au culte des ancêtres, parmi lesquels Sésostris III occupait une place de choix.