Auteur / Autrice : | Florence Braka |
Direction : | Jacques-Olivier Boudon |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire moderne et contemporaine |
Date : | Soutenance le 05/11/2016 |
Etablissement(s) : | Paris 4 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Histoire moderne et contemporaine (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Centre d'histoire du XIXe siècle (Paris ; 195.?-....) |
Jury : | Président / Présidente : Bertrand Joly |
Examinateurs / Examinatrices : Éric Anceau, Dominique Kalifa, Robert Tombs |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Gustave Cluseret est né à Paris en 1823 et mort près d’Hyères dans le Var en 1900. Il suit comme son père la carrière militaire. Sorti de Saint-Cyr en 1843, il prend part à la répression des insurgés en juin 1848.et obtient à ce titre la Croix de Chevalier de la Légion d'honneur. Mis en non activité par retrait d’emploi en mars 1850, il reprend du service dans l’armée en 1853 et participe à la guerre de Crimée et aux campagnes de Kabylie. Il est nommé capitaine. Il démissionne de l'armée française en 1858. Républicain, Cluseret s’engage dans l’Expédition des Mille en 1860 aux côtés de Garibaldi, qui le nomme colonel, puis participe à la guerre de Sécession en 1862 aux côtés des Etats du Nord. Il est alors nommé général de brigade et démissionne en 1863. Il prend part également au mouvement fénian. A la fin du Second Empire, Cluseret adhère à l’AIT. En 1870, il prend part aux communes révolutionnaires de Lyon et Marseille, puis s’engage dans la Commune de 1871 et occupe, pendant près d’un mois, le poste de délégué général à la Guerre. Condamné à mort en 1872, Cluseret s’exile en Suisse puis à Constantinople, où il mène conjointement trois activités : la peinture, le journalisme et la propagande. Son retour en France a lieu au début de l’année 1886, à La Crau dans le Var. Commence alors pour lui une carrière politique comme député, de 1888 jusqu’à sa mort. Il défend principalement les intérêts des paysans. Il crée également un journal, La Voix du Peuple du Var. Après 1889, Cluseret rompt avec l’Internationale, puis à partir de 1893, il s’éloigne des socialistes français collectivistes et s’oriente vers un socialisme nationaliste.Antidreyfusard, il finit sa vie en défendant des thèses nationalistes, teintées de xénophobie et d’antisémitisme.