Thèse soutenue

Le clair-obscur dans le répertoire d'opéra seria magique du compositeur Georg Friedrich Haendel

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Auteur / Autrice : Severino Queiroz de Albuquerque Filho
Direction : Raphaëlle LegrandJosé Marcelo Dantas Dos Reis
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Musique et musicologie
Date : Soutenance le 08/06/2016
Etablissement(s) : Paris 4 en cotutelle avec Universidade Federal do Recôncavo da Bahia
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Concepts et langages (Paris)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Institut de Recherche en Musicologie (Paris ; 2014-....)
Jury : Président / Présidente : Bertrand Porot
Examinateurs / Examinatrices : Raphaëlle Legrand, José Marcelo Dantas Dos Reis, Laurine Quetin

Résumé

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George Friedrich Haendel fut l'un des artistes des arts imitatifs. Durant sa production d'opéra seria, il inventa, disposa ses œuvres artistiques, suivant les principes de ces arts. On y observe une ordonnance du tout-ensemble et de ses parties liées entre elles en établissant une alternance des masses d'ombres et de lumières sonores. Ce placement averti de clair-obscur fut l'un des composants incontournables pour maintenir l'intérêt du public, en lui apportant une variété incessamment renouvelée et des repos pour l'âme. Ses récitatifs terminaient invariablement par des notes instrumentales seules aux fins de mesures et leurs decrescendo inévitables obscurs et/ou par des silences représentatifs de l'obscurité. Ceci contrastait avec les airs plus clairs avec des densités sonores importantes. Également, ce compositeur y indiqua des fortes et des pianos instrumentaux pour rehausser les reliefs sonores des clair-obscur spécifiques à chaque partie de ses opéras. Concernant les densités sonores, Haendel disposa habituellement des parties A longues, denses instrumentalement en contraste aux parties B courtes, peu denses instrumentalement et habituellement avec des pianos instrumentaux dès les débuts des parties B, renfonçant l'obscurité de ces parties-ci. Musicalement, le placement du clair-obscur sonore s'y faisait sur des longues tenues vocales et/ou instrumentales avec le développement musical de celles-ci sur des crescendos, des decrescendos et/ou des messa di voce. Les parties d'agilité vocale et/ou instrumentale suivait ces dynamiques sonores, en mettant en valeur les parties de bravoure en contraste de clair-obscur des airs pathétiques.