Église, gens d’Église et identité comtoise : la Franche-Comté au XVIIe siècle
Auteur / Autrice : | Henri Moreau |
Direction : | Denis Crouzet |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire moderne |
Date : | Soutenance le 06/02/2016 |
Etablissement(s) : | Paris 4 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Histoire moderne et contemporaine (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre Roland Mousnier (Paris) |
Jury : | Président / Présidente : Yves-Marie Bercé |
Examinateurs / Examinatrices : Benoist Pierre, Agnès Walch, Lucien Bély, Joseph Bergin |
Résumé
La Franche-Comté a connu des changements importants au cours du dix-septième siècle. Pendant la guerre de Dix Ans, version locale de celle de Trente Ans, elle perd la moitié de sa population. Elle se relèvera démographiquement grâce à une immigration française, savoyarde et lorraine. Au début du siècle elle était un état autonome au sein de la monarchie des Habsbourg. Besançon perd en 1654 son statut de ville libre d’Empire et son droit de siéger à la Diète. La Franche-Comté est réunie à la France en 1678 par le traité de Nimègue. La suppression des Etats de la province va déséquilibrer les institutions en favorisant l’absolutisme. Sur le plan ecclésiastique, le chapitre métropolitain perd son droit d’élire l’archevêque ; un indult de nomination est concédé à Louis XIV en 1698. Pendant un siècle et demi après le concile de Trente, la réforme du clergé et des fidèles va se déployer en étant soutenue par un élan religieux. L’année 1665 avec la fondation du séminaire de Besançon constitue un moment décisif. L’année suivante l’archevêque demande qu’une école primaire soit ouverte dans chaque village. Choisis par un concours, les curés deviennent suffisamment instruits pour enseigner leurs ouailles.