Thèse soutenue

Recherches sur les coûts et les bénéfices de la nouvelle régulation bancaire. Applications au cas européen

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Auteur / Autrice : Oana Toader
Direction : Raphaëlle BellandoJean-Paul Pollin
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences économiques
Date : Soutenance le 05/07/2016
Etablissement(s) : Orléans
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de l'homme et de la société (Orléans)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire d'Economie d'Orléans (Orléans ; 2012-2017) - Laboratoire d'Économie (Orléans)
Jury : Examinateurs / Examinatrices : Raphaëlle Bellando, Jean-Paul Pollin, Gunther Capelle-Blancard, Olivier De Bandt, Olena Havrylchyk, Sebastian Schich
Rapporteurs / Rapporteuses : Gunther Capelle-Blancard, Olivier De Bandt

Résumé

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L’arbitrage entre la stabilité et l’efficience des systèmes bancaires a toujours été au coeur de la définition desdispositifs de régulation bancaire. Cette thèse analyse comment cet arbitrage a été conçu et dans quelle mesure ila permis de concilier les deux types d’objectifs, c’est-à-dire les coûts et les bénéfices de la nouvelle réglementation.Nous évaluons, dans une première partie, l’impact des exigences renforcées en fonds propres et en liquidité sur lecoût du capital et sur l’activité bancaire. Les résultats empiriques montrent de manière générale que les coûts desnormes imposées par Bâle III sont relativement faibles et ont un impact limité sur l’activité de crédit. Nous mettonsen évidence un effet différencié selon les différentes catégories de banques, selon leur taille, importance systémique oubusiness model. Un autre constat tiré de cette étude concerne les anomalies dans la tarification du risque, généréespar l’existence des garanties implicites. C’est pourquoi, la seconde partie est consacrée à leur analyse approfondie etaux mesures mises en place pour éliminer le fameux problème de too big to fail. Même si des mesures ambitieusesont été adoptées par les autorités de régulation, les distorsions liées à l’activité des banques TBTF persistent. On envient à s’interroger, dans le cadre de la dernière partie, sur l’amélioration de la stabilité des institutions. Les résultatsmontrent que la mise en place des bonnes incitations, notamment grâce à des standards prudentiels adéquats, pourraits’avérer comme une solution efficiente pour réduire les risques financiers (probabilité de défaut, sensibilité au risquesystémique, perte en cas de scénario adverse). Ces différentes questions sont analysées pour les banques européennes.La démarche retenue est principalement empirique et les aspects microéconomiques ont été privilégiés.