Thèse soutenue

Principe de subsidiarité et management des organisations, possibilités, conditions et limites d'un management subsidiaire : le cas d'une banque régionale

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Auteur / Autrice : Jean-Luc Merceron
Direction : Mathieu Detchessahar
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de Gestion
Date : Soutenance le 11/10/2016
Etablissement(s) : Nantes
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole doctorale Droit, Economie-Gestion, Sociétés, Territoires (Nantes)
Partenaire(s) de recherche : COMUE : Université Bretagne Loire (2016-2019)
Laboratoire : Laboratoire d'Économie et de Management de Nantes-Atlantique
Jury : Président / Présidente : Benoît Journé
Examinateurs / Examinatrices : François Daniellou, Anne Bizouard, Michel Montagne
Rapporteurs / Rapporteuses : Arnaud Stimec, Emmanuel Abord de Chatillon

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Mots clés libres

Résumé

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Il n’y a pas de « bien être » sans « bien faire » (Clot, 2010). La question du « travail bien fait » mobilise chacun d’entre nous dans son activité quotidienne. Cependant, qu’est-ce que le travail bien fait ? De quelles ressources avons-nous besoin pour bien faire notre travail ? Qu’est-ce qui empêche le travail bien fait ? Ces questions fondamentales pour le bon fonctionnement d’une entreprise et la santé au travail méritent de mobiliser l’ensemble des travailleurs de la ligne hiérarchique afin de contribuer à un ajustement permanent et pertinent entre « fiabilité réglée » et « fiabilité gérée » (Petit, Dugué, Daniellou, 2011). Dans un contexte contemporain de diminution du « pouvoir d’agir » des individus au travail (Clot, 2008, 2010), une vieille notion de philosophie politique, la subsidiarité, fait un retour remarquable dans la recherche en sciences sociales : en ergonomie (Petit, Dugué, Daniellou, 2011), en droit (Barroche, 2012), en économie (Gomez, 2011), en gestion (Detchessahar, 2013 ; Melé 2005), parce que la subsidiarité envisage l’organisation par le bas en ayant le souci majeur de préserver l’agir créatif des individus et l’ambition permanente de placer la décision au plus près de l’action. Mais un management subsidiaire est-il envisageable concrètement ? Dans ce cas, quelles sont ses conditions de mise en oeuvre, et ses limites. Dans le cadre d’une recherche-intervention au sein d’une Banque Régionale, nous testons l’hypothèse suivante : la mise en place, dans les routines managériales, d’espaces de discussion sur le travail bien fait, permet d’alimenter un management subsidiaire qui concilie santé au travail et performance organisationnelle.