Le processus historique de féminisation de l’Université de Montpellier, une conséquence de l’évolution philosophique du féminisme européen ?
Auteur / Autrice : | Raul Humberto Velis Chavez |
Direction : | Jacques Gleyse, Agnès Fichard |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biologie Santé |
Date : | Soutenance le 05/07/2016 |
Etablissement(s) : | Montpellier |
Ecole(s) doctorale(s) : | Sciences Chimiques et Biologiques pour la Santé (Montpellier ; Ecole Doctorale ; 2015-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de Biologie Structurale (Montpellier) |
Jury : | Président / Présidente : Jacques Mikulovic |
Examinateurs / Examinatrices : Jacques Gleyse, Agnès Fichard, Jacques Mikulovic, Gilles Bui-Xuan, Philippe Liotard | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Jacques Mikulovic, Gilles Bui-Xuan |
Résumé
À la fin du XIXe siècle, les premières femmes arrivent à l’Université comme étudiantes dans les domaines traditionnellement attribués aux hommes. Elles sont devenues le début du processus de féminisation d’une institution avec une forte personnalité masculine, crée au Moyen Age et renforcée grâce à l’Humanisme et l’Illustration. Malgré les conceptions misogynes contre la capacité intellectuelle des femmes, pendant le XXe et le XXIe siècle elles sont devenues professeurs et même fonctionnaires administratives, directrices et doyens au sein de l’institution universitaire. Mais la participation des femmes à l’Université n’est pas accidentelle ou par hasard, c’est le produit de la relation entre l’évolution historique de l’éducation des femmes, l’évolution philosophique de la pensée féministe et l’évolution institutionnelle de la même université. La présente thèse cherche la vérification des relations de ces trois éléments dans la participation académique et administrative des femmes à l’Université de Montpellier.