Auteur / Autrice : | Tatiana Clavier |
Direction : | Éliane Viennot |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Littératures française et francophone |
Date : | Soutenance le 10/12/2016 |
Etablissement(s) : | Lyon |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Lettres, langues, linguistique, arts (Lyon) |
Partenaire(s) de recherche : | Etablissement opérateur d'inscription : Université Jean Monnet (Saint-Étienne ; 1969-....) |
Laboratoire : Institut d'Histoire des Représentations et des Idées dans les Modernités (Lyon ; 2016-....) - Institut d’Histoire des Représentations et des Idées dans les Modernités / IHRIM | |
Jury : | Président / Présidente : Jean-Claude Arnould |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Claude Arnould, Gary Ferguson, Sylvie Steinberg |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Le travail propose d’abord trois états des lieux : celui des études sur la construction des identités de genre à la Renaissance ; celui des connaissances actuelles en matière de rapports sociaux de sexe entre le Moyen Âge central et la fin du XVIe siècle ; celui de la production textuelle de l’époque sur la question accompagné d’une annexe listant 324 textes didactiques, édifiants et polémiques imprimés entre 1475 et 1594, susceptibles d’avoir participé à la construction des identités de genre et d’avoir diffusé les normes et idéaux en matière de relations femmes-hommes pendant cette période. La deuxième partie de la thèse s’attache à décrire un corpus constitué des trois œuvres les plus diffusées de chacune des sept catégories établies au sein du premier corpus : institutions des princes et des grands, traités de bonnes mœurs et civilité, institutions des femmes, recueils de modèles/ Vies d’hommes et de femmes célèbres, et enfin textes sur, pour ou contre les femmes, le mariage et l’amour. Les œuvres retenues sont présentées dans leurs contextes de rédaction et de réception, du point de vue des discours tenus par les différentes instances qui les présentent, de leur apparence matérielle, des traditions dans lesquelles elles s’inscrivaient, des sources utilisées par leurs auteurs et des différents lectorats qu’ils visaient. La dernière partie s’attache aux injonctions émises par leurs auteurs, à leurs opinions sur la formation des individus et les relations entre les sexes. Elle montre le haut niveau de confrontation entre partisans et adversaires de l’égalité, la complexité et les contradictions des messages diffusés.