Thèse soutenue

Reconstruction des champs acoustiques sur structure à géométrie complexe en environnement non contrôlé, hiérarchisation de sources et corrélation éléments finis : Application sur un Groupe Moto Propulseur d’automobile
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Auteur / Autrice : Sandra Forget
Direction : Jean-Louis GuyaderNicolas Totaro
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Acoustique
Date : Soutenance le 26/09/2016
Etablissement(s) : Lyon
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole Doctorale Mecanique, Energetique, Genie Civil, Acoustique (MEGA) (Villeurbanne)
Partenaire(s) de recherche : établissement opérateur d'inscription : Institut national des sciences appliquées (Lyon ; 1957-....)
Laboratoire : LVA - Laboratoire Vibrations Acoustique (Lyon, INSA)
Jury : Président / Présidente : Jérôme Antoni
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Louis Guyader, Nicolas Totaro, Jérôme Antoni, Alexandre Garcia, Manuel Melon, Myriam Djimadoum, Pascale Neple
Rapporteurs / Rapporteuses : Alexandre Garcia, Manuel Melon

Résumé

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Pour limiter la pollution sonore et répondre aux exigences des clients, le secteur automobile est contraint pour la prochaine décennie à diminuer drastiquement les émissions sonores de ses véhicules. Le Groupe Moto Propulseur (GMP) constitue l’une des principales sources de bruit et les solutions palliatives couteuses ne permettront plus à terme le passage des normes acoustiques. L’optimisation du comportement vibro-acoustique de telles structures par un travail détaillé de la conception reste le meilleur levier. Dans ce contexte, les ingénieurs sont à la recherche de méthodes expérimentales d’identification et de caractérisation de sources acoustiques particulièrement efficaces et pertinentes. En ce sens, la principale attente est la reconstruction précise des champs acoustiques sur des structures à géométrie complexe en présence d’un environnement industriel contraignant et non contrôlé. Dans la continuité de la méthode u-iPTF (inverse Patch Transfer Functions) précédemment développée, la première partie de ce travail de doctorat s’est attachée à uniformiser le principe du volume acoustique virtuel sur lequel elle repose afin de proposer la formulation d’une méthode alternative, dénommée m-iPTF, dont le principe théorique permet de répondre intégralement au cahier des charges du partenaire industriel. En effet, contrairement à la méthode u-iPTF, la méthode m-iPTF s’affranchit de la mesure des vitesses de particules d’air, encore peu robuste et coûteuse, et utilise uniquement des pressions acoustiques. Une première étude numérique a cadré le domaine de validité et de mise en application de la méthode. Elle a été suivie par trois campagnes expérimentales de complexité croissante dont une application en conditions industrielles standards, celle d’un GMP complet fonctionnant sur banc moteur. L’ensemble de ces études a permis de démontrer l’adéquation de la méthode à un milieu industriel et d’illustrer toutes les potentialités offertes par la reconstruction 3D de champs pariétaux pour l’optimisation de structures complexes (discrimination et hiérarchisation de sources, corrélation et couplage à la simulation numérique...).