Étude de l’interaction entre L. pneumophila et l’autophagie de la cellule hôte
Auteur / Autrice : | Virginie Lelogeais |
Direction : | Patricia Doublet, Fabrice Vavre |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Infectiologie |
Date : | Soutenance le 04/10/2016 |
Etablissement(s) : | Lyon |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Evolution Ecosystèmes Microbiologie Modélisation |
Partenaire(s) de recherche : | établissement opérateur d'inscription : Université Claude Bernard (Lyon ; 1971-....) |
Laboratoire : Centre International de Recherche en Infectiologie (Lyon ; 2013-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Yann Héchard |
Examinateurs / Examinatrices : Suzana Salcedo | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Matteo Bonazzi, Xavier de Bolle |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
L. pneumophila est l'agent responsable de la légionellose, une pneumonie sévère associée à 10% de mortalité. Cette bactérie intracellulaire a acquis la capacité de survivre et de se répliquer dans des cellules humaines. Notamment, L. pneumophila sécrète un grand nombre d'effecteurs par son système de sécrétion de type IV, qui interagissent avec différentes voies cellulaires, dont l'autophagie. L'autophagie est une voie de dégradation conservée qui permet aux cellules eucaryotes de réguler l'homéostasie cellulaire et d'éliminer les agents pathogènes intracellulaires. Néanmoins, nombre d'entre eux ont évolué pour manipuler cette voie à leur propre avantage. Même si l'interaction entre L. pneumophila et l'autophagie a été rapportée, aucun modèle clair n'est déterminé. Dans cette étude, nous montrons qu'une infection à L. pneumophila induit une stimulation globale de l'autophagie, mais que ce phénotype dépend des souches utilisées, et notamment de la présence de certains effecteurs. De plus, l'inhibition de l'autophagie est liée à un défaut de réplication intracellulaire suggérant que cette voie est bénéfique à la bactérie. Afin de rechercher les déterminants génétiques impliqués dans cette interaction, nous avons identifié des effecteurs communs sécrétés par le système de sécrétion de type IV entre L. pneumophila et Coxiella burnetii, une bactérie de l'ordre des Legionellales connue pour stimuler et détourner l'autophagie. La capacité des mutants de ces effecteurs à stimuler l'autophagie chez L. pneumophila a été analysée. Si aucun d'entre eux ne semble impliqué dans la modulation de l'autophagie, cette étude suggère d'autres fonctions pour ces effecteurs conservés