Auteur / Autrice : | Carolina Rodrigues Catunda |
Direction : | Fabienne Lemétayer, Eliane Maria Fleury Seidl |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Psychologie |
Date : | Soutenance le 01/06/2016 |
Etablissement(s) : | Université de Lorraine en cotutelle avec Universidade de Brasília |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale SLTC - Sociétés, Langages, Temps, Connaissances (Lorraine) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Adaptation, mesure et évaluation en santé. Approches interdisciplinaires |
Jury : | Président / Présidente : Anne-Marie Étienne |
Examinateurs / Examinatrices : Ana Costa Polonia | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Marie Préau |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Pour les personnes vivant avec le VIH (PVVIH), leur maladie constitue une expérience subjective susceptible d’influer sur leur qualité de vie (QV). Cette thèse explore l’influence de la perception que les PVVIH ont de leur maladie, ainsi que des stratégies de coping, l’auto-efficacité, les stratégies de contrôle en matière de santé, le soutien social et l’ajustement des buts sur la QV et troubles anxio-dépressifs. Une approche comparative entre des personnes françaises avec et sans VIH d’une part et avec des PVVIH françaises et brésiliennes d’autre part a été entreprise. Les participants (France : PVVIH n=206 et sans VIH n=220 ; Brésil : PVVIH n=128) ont répondu à un ensemble de questionnaires évaluant chacune de ces variables. Tout d’abord les résultats ont conforté la plus faible QV et des troubles anxio-dépressifs plus élevés chez les PVVIH comparativement aux personnes sans VIH, mesurés ici à l’aide d’odds ratio. Par ailleurs, les modèles d’équations structurelles ont permis de vérifier l’influence de la perception de la maladie, de l’auto-efficacité et de l’ajustement aux buts des PVVIH françaises sur la QV. Enfin, les régressions hiérarchiques ont montré que la perception de la maladie, l’auto-efficacité et le soutien social étaient des variables prédictives de la QV tant en France qu’au Brésil. La discussion souligne la nécessité de prendre en considération la perception de la maladie dans la compréhension de l’ajustement des PVVIH