Thèse soutenue

"The True and the False" : de la représentation de la vérité à celle de l’imaginaire dans les illustrations édouardiennes des Idylls of the King d’Alfred Tennyson (1859)

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Auteur / Autrice : Hélène Aubriet
Direction : Colette StevanovitchIsabelle Gadoin
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Langues, littératures et civilisations
Date : Soutenance le 07/07/2016
Etablissement(s) : Université de Lorraine
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale SLTC - Sociétés, Langages, Temps, Connaissances (Lorraine)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Equipe d'accueil IDEA (Nancy)
Jury : Président / Présidente : Laurence Roussillon-Constanty
Examinateurs / Examinatrices : Catherine Delyfer
Rapporteurs / Rapporteuses : Laurence Roussillon-Constanty, Laurent Bury

Résumé

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The Idylls of the King, d’Alfred Tennyson, fut dès sa parution (1859) très populaire. Son sous-titre initial, « The True and the False », constitue le fil directeur des quatre poèmes du recueil, qui se développent autour d’interprétations erronées. Lever le voile sur la véritable identité d’une personne, voir la réalité en face, ou même comprendre qui l’on est vraiment : les Idylls se résument à une longue et difficile recherche de la vérité à laquelle s’ajoute une question morale, le bien et le mal en chaque personne. Les Idylls mettent en garde le lecteur contre les apparences trompeuses et les êtres corrompus. Le recueil inspira de nombreux artistes, notamment préraphaélites. À l’époque édouardienne, les Idylls, devenues un « classique », firent à nouveau l’objet d’éditions illustrées. Comment les artistes (Eleanor Fortescue Brickdale, Florence Harrison, Jessie M. King et John Byam Shaw), généralement issus du Préraphaélitisme, illustrent-ils la thématique de la vérité ? La thèse montre comment le thème de la vérité est transposé et adapté dans les illustrations : malgré une apparente correspondance entre les Idylls et les images, les illustrateurs édouardiens se détachent des points de vue développés par le poète et ses personnages, et les critiquent implicitement. Par ailleurs, ils mettent en relief la dimension imaginaire du texte : leurs images permettent alors de s’évader des poèmes, en stimulant les facultés créatrices du lecteur.