Thèse soutenue

L'audiovision dans le cinéma d'animation : contribution à la sémiotique
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Auteur / Autrice : Juan Alberto Conde Aldana
Direction : Jacques Fontanille
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences du langage, spécialité sémiotique
Date : Soutenance le 16/12/2016
Etablissement(s) : Limoges
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Cognition, comportements, langage(s) (Poitiers ; 2009-2018)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre de recherches sémiotiques
Jury : Président / Présidente : François Jost
Examinateurs / Examinatrices : Jacques Fontanille, Sylvie Périneau, Anne Beyaert-Geslin
Rapporteurs / Rapporteuses : François Jost, Laurent Jullier

Mots clés

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Résumé

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Le sujet de ce travail est le rôle du son dans le cinéma d’animation, à partir du concept d’audio-vision. Ce concept, provenant du théoricien Michel Chion, exprime une activité ou une modalité de la perception qui s’active –est qui est la face subjective– des produits audiovisuels qui dans le cas de l’animation donnent lieu à des expériences singulières. Le lieu de rencontre entre ces instances est la scène sémiotique d’une expérience de sens où une forme de textualité (résultat d’une écriture sonore et visuelle) inscrite dans un support matériel s’active et rencontre un corps vivant, qui la transforme en un récit audiovisuel, ou bien aussi en une pure expérience corporelle, rythmique ou vibratoire, qui est aussi une forme de sens. Cette scène pratique est comprise d’après le concept de dispositif, provenant de la théorie filmique, mais ici liée à la théorie de l’énonciation. Pour aborder cette scène si complexe, j’ai choisi de mettre l’accent sur un aspect particulier : le son, l’écoute, et les approches sémiotiques que se sont occupées de cette dimension de l’expérience perceptive, notamment la sémiotique du son. Pour tester cette approche, dans cette thèse on fait des analyses pratiques d’un type de productions animées que, selon le critère, on peut appeler « indépendantes », « expérimentales », ou même « abstraites » : les courts métrages animés de Norman McLaren et de Mirai Mizue. Néanmoins, pour éloignées que semblent ces productions de l’animation traditionnelle on va proposer qu’à la base de toutes ces productions il y a un même dispositif et un même type de pratique (dans le sens sémiotique du terme), un « faire technique » sur lequel on projettera des contenus divers (narratifs, dynamiques, musicaux, énergétiques).