Auteur / Autrice : | Valeria De Luca |
Direction : | Jacques Fontanille |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences du langage / Sémiotique |
Date : | Soutenance le 02/12/2016 |
Etablissement(s) : | Limoges |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Cognition, comportements, langage(s) (Poitiers ; 2009-2018) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de recherches sémiotiques |
Jury : | Président / Présidente : Pierluigi Basso Fossali |
Examinateurs / Examinatrices : Jacques Fontanille, Nicolas Couégnas, Frédéric Pouillaude | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Pierluigi Basso Fossali, Yves-Marie Visetti |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Dans quelle mesure le geste dansé a-t-il du sens ? Et, lorsque celui-ci est indissociable de lapratique qui le fait exister, à quel niveau doit se situer l’analyse ? Quelle serait la contributionspécifique que la sémiotique peut apporter aux savoirs chorégraphiques ? Ce travail vise àrépondre à ces questions à travers le choix d’un objet d’étude complexe, tel que le tangoargentin. Ce phénomène multidimensionnel est abordé dans sa globalité, c’est-à-dire en tantqu’interaction corporelle, pratique, et moteur de constructions identitaires et imaginaires à lafois. Pour ce faire, ce travail interroge certains modèles théoriques et méthodologiquesexistants actuellement en sémiotique. En particulier, les spécificités d’un objet d’étude commele tango invoquent la mise en place d’un modèle capable de tenir ensemble une perspectivesémiogénétique et expressiviste avec une approche syntagmatique. Finalement, l’articulationentre différents niveaux de déploiement et de développement du tango que le modèle propose,pourrait contribuer à éclairer le débat autour des enjeux de la patrimonialisation d’unepratique fondée sur l’improvisation.