Thèse soutenue

Etude exploratoire de la discrimination par les quantités de réponses itérées chez l'humain
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Auteur / Autrice : Francis Mekkass
Direction : Laurent MadelainJean-Claude Darcheville
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Psychologie
Date : Soutenance le 09/12/2016
Etablissement(s) : Lille 3
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de l'homme et de la société (Villeneuve d'Ascq, Nord)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : SCALab Sciences Cognitives & Sciences Affectives
Jury : Président / Présidente : Jacques Forget
Examinateurs / Examinatrices : Laurent Madelain, Jean-Claude Darcheville, Jacques Forget, Céline Clément, Armando Machado
Rapporteurs / Rapporteuses : Céline Clément, Armando Machado

Résumé

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Cette thèse se propose d’étudier la discrimination des comportements par les quantités de réponses itérées. Ce champ de recherche s’inscrit dans celui, plus large, de la discrimination des comportements par les quantités. Nous avons tout d’abord cherché à explorer la façon dont les comportements peuvent être discriminés par des quantités différentes d’itérations de réponses et de quelle façon l’installation ou non de cette discrimination peut être mise en correspondance avec une évolution de l’entropie du débit des réponses itérées. Ensuite, nous avons exploré la dynamique des réponses itérées en fonction de la quantité des itérations requises. Après cela, nous avons cherché à savoir s’il était possible de mettre en correspondance l’existence de dynamiques de réponses propres à des quantités avec l’installation ou non d’une discrimination des comportements par des couples différents composés de ces mêmes quantités. Enfin, en vue d’explorer en quoi l’installation d’’une dynamique des réponses permettait l’installation d’une discrimination des comportements, nous avons perturbé, en modifiant la topographie des réponses requises, l’installation de cette dynamique de réponses, et en avons mesuré les effets sur l’installation de la discrimination de comportements par ces quantités de réponses itérées. Les résultats montrent que l’évolution de l’entropie des débits de réponses itérées est orientée en fonction de l’installation ou non d’une discrimination des comportements par des quantités différentes d’itérations de réponses requises : l’entropie diminue lorsque la discrimination par des quantités de réponses itérées est installée, et augmente dans le cas contraire. Ce résultat n’est vrai que pour les participants ayant atteint au moins une fois le critère de décision que nous nous étions fixé pour juger de l’installation de la discrimination. L’analyse de la dynamique des réponses itérées en fonction de chaque quantité d’itérations requise montre qu’il existe presque systématiquement une dynamique propre à chaque quantité d’itérations de réponses requise, pour tous les participants, cette dynamique de réponses étant également propre à la topographie de la réponse requise. La perturbation de l’installation de la dynamique des réponses a, en outre, un effet sur l’installation de la discrimination des comportements par les quantités d’itérations de réponses. Au regard de ces résultats, nous pouvons conclure qu’il existe une correspondance entre l’installation ou non de la discrimination par des quantités de réponses itérées et l’évolution de l’entropie des débits de ces réponses itérées. Néanmoins, tandis que nous pouvons conclure à la pertinence d’analyser la dynamique des réponses itérées pour en étudier la complexité, la mise en correspondance entre celle-ci et la façon dont chaque quantité d’itérations de réponses prend ou non le contrôle de comportements spécifiques n’est pas possible à ce stade, bien que des pistes vers de futures études aient été proposées, pour explorer plus avant cette relation