Thèse soutenue

Etudes spatio-temporelle de la lésion de la moelle épinière par des approches OMICs et physiologique

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Auteur / Autrice : Stéphanie Devaux
Direction : Michel SalzetDáša Čížková
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Neurosciences
Date : Soutenance le 07/10/2016
Etablissement(s) : Lille 1 en cotutelle avec Univerzita veterinárskeho lekárstva a farmácie v Košiciach
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Biologie-Santé (Lille)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Protéomique, Réponse Inflammatoire, Spectrométrie de Masse (PRISM)

Résumé

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Les lésions de la moelle épinière (LME) appartiennent aux troubles incurables du système nerveux central. Les symptômes cliniques sont la conséquence des modifications dégénératives liées principalement à une inflammation aiguë, à la démyélinisation des axones et la formation d’une cavité qui perturbe les voies axonales. Nous mimons la LME grâce à la technique de ballon compression au niveau thoracique Th8-9 chez le rat. Une première étude a montré une régionalisation des protéines sécrétées 3 jours après lésion avec au niveau rostral un profil neuroprotecteur et au niveau caudal un profil neuroinflammatoire et apoptotique. Une étude spatio-temporelle a ensuite été mené pour compléter ces premiers résultats. Nous avons mis en évidence une symétrie entre les segments rostral et caudal avec la présence de facteurs neurotrophiques mais également d’inhibiteur de croissance neuritique au niveau caudal (lectines et RhoA). Des immunoglobulines ont été identifiés et semblent être colocalisées avec certains neurones. L’utilisation de biomatériaux injectés au niveau de la lésion permet de combler la cavité mais aussi de servir de réseau pour une future croissance axonale. Les alginates ont la capacité de libérer des facteurs qui permettront de moduler l’inflammation et de promouvoir la repousse neuritique. Les premiers résultats concernant l’injection de l’inhibiteur de RhoA tendent à montrer une augmentation de la repousse neuritique et des vésicules synaptiques au sein de la lésion. L’ensemble de ces résultats ont clairement démontré une évolution spatio-temporelle du profil moléculaire et ont défini le segment caudal comme étant une potentielle cible de traitement.