Auteur / Autrice : | Joaquim Hernandez-Dispaux |
Direction : | Vincent Delecroix, Jean Leclercq |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Philosophie |
Date : | Soutenance le 07/07/2016 |
Etablissement(s) : | Paris, EPHE en cotutelle avec Université catholique de Louvain (1970-....) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale de l'École pratique des hautes études (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Groupe Sociétés, Religions, Laïcités (Paris) |
Jury : | Président / Présidente : Philippe Portier |
Examinateurs / Examinatrices : Vincent Delecroix, Jean Leclercq, Philippe Portier, Michel Dupuis, Jacques Colette, Grégori Jean | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Frédéric Worms, Michel Dupuis |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Notre thèse a consisté à interroger les liens entre la pensée de Michel Henry et celle de Kierkegaard. Cette étude s’appuie essentiellement sur les archives propres à L’essence de la manifestation, la thèse que Michel Henry a soutenue en 1964, et notre propos aura consisté à dire que l’ontologie de la subjectivité est une pensée de l’existence qui participe pleinement de ce que Frédéric Worms appelle le « moment » de l’existence en philosophie française au XXe siècle. Suite à cela, nous avons exploré trois champs de recherches propres au problème de l’existence envisagé comme ontologie de la subjectivité : 1/ l’idée que la « sphère originelle d’existence » est sous-tendue par un « rapport absolu avec l’absolu ». 2/ La thèse selon laquelle la théorie kierkegaardienne de la perte de la liberté sous-tend le « concept moniste de l’existence ». 3/ Enfin, qu’il y a une véritable paradoxologie au sein de la problématique ontologique dont la question du temps et celle du corps sont des expressions insignes.