Capital immatériel et économie virtuelle, normalisation ISO et pilotage par tableau de bord prospectif : une étude exploratoire dans le secteur du traitement de déchets
Auteur / Autrice : | Eric Balci |
Direction : | Aldo Lévy |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de gestion |
Date : | Soutenance le 07/04/2016 |
Etablissement(s) : | Paris, CNAM |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Abbé Grégoire (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire interdisciplinaire de recherche en sciences de l'action (Paris) |
Jury : | Président / Présidente : Laurent Cappelletti |
Examinateurs / Examinatrices : Alain Burlaud | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Léon Laulusa, Marc Bonnet |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Dans le contexte économique mondial, l’économie virtuelle et le capital immatériel sont le champ privilégié de la création de valeur, de la différenciation et des gains de productivité. A l'échelle macro-économique c'est le principal moteur d’une croissance aux facteurs nouveaux. Le rôle croissant du capital immatériel pose aussi le problème de sa mesure par de nouveaux indicateurs pertinents, sa valorisation (monétaire et qualitative), son appréciation par les parties prenantes et de son influence sur la compétitivité. D’où notre proposition d’une normalisation ISO et d’un tableau de bord stratégique (prospectif) dans cette thèse. La situation actuelle de pilotage et de sa valorisation n’est plus satisfaisante. D’abord parce que les états financiers ne donnent qu’une valorisation partielle du capital immatériel. Ensuite parce qu’il n’existe ni de définition claire du concept ni de méthode reconnue et partagée pour assurer son pilotage. Enfin, en matière de valorisation et de reconnaissance, si les marchés financiers intègrent d'ores et déjà le capital immatériel dans la valorisation des entreprises, ils ne sont plus efficients car d’autres éléments comme la spéculation mondiale ont une incidence sur les cours des actions. Donc, la valeur de marché ne fournit pas de détail sur les composantes du capital immatériel (humain, marque, recherche et développement, brevets etc.), indispensable au pilotage dans ces économies de plus en plus virtuelles.