Thèse soutenue

Neuroimagerie multimodale et neuropsychologie dans la Sclérose Latérale Amyotrophique : liens entre les altérations cérébrales et cognitives
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Auteur / Autrice : Marie-Sonia Secchi-Buhour
Direction : Béatrice DesgrangesFausto Viader
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Psychologie
Date : Soutenance en 2016
Etablissement(s) : Caen
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Homme, sociétés, risques, territoire (Rouen)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Neuropsychologie et imagerie de la mémoire humaine (Caen ; 2017-....)
autre partenaire : Normandie Université (2015-....)
Jury : Président / Présidente : Olivier Godefroy
Examinateurs / Examinatrices : Béatrice Desgranges, Fausto Viader, Olivier Godefroy, Éric Salmon, Philippe Couratier, Anne-Lise Pitel
Rapporteurs / Rapporteuses : Éric Salmon, Philippe Couratier

Résumé

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L’imagerie cérébrale a permis des progrès considérables dans le domaine de la Sclérose Latérale Amyotrophique (SLA), à l’origine considérée comme une pathologie purement motrice. Les objectifs principaux de cette thèse étaient d’apporter une meilleur contribution des déficits cognitifs et des atteintes cérébrales des patients SLA ainsi que des patients SLA présentant une démence fronto-temporale associée (DFT), mais également leurs liens, au moyen de l’utilisation de l’IRM anatomique et de la TEP-FDG. Nous avons, dans un premier temps, mis en évidence un déficit authentique de théorie de l’esprit chez les patients SLA, ainsi que le support anatomique de ce déficit. Toujours chez les patients SLA, grâce à une approche multimodale, nous avons souligné les discordances topographiques des lésions liées à la maladie suggérant l’implication de différents mécanismes sous-jacents. De plus, notre étude a permis de mettre en lien l’hypermétabolisme cérébral, fréquemment décrit, avec les déficits cognitifs des patients, soulignant ainsi le rôle délétère de ce phénomène. Au moyen d’un suivi longitudinal, nous avons montré une diminution de volume de substance grise ainsi que du métabolisme des patients SLA, les altérations du cortex pariétal inférieur permettant en outre de prédire le déclin fonctionnel. Enfin, avec le recrutement de 6 patients SLA-DFT, nous avons montré que ces patients étaient plus atteints que les patients SLA d’un point de vue cognitif et sur le plan cérébral. Le profil cognitif, structural et métabolique des patients SLA-DFT s’apparente à celui des patients DFT. Ainsi, nos résultats sont en faveur d’un continuum entre ces deux maladies neurodégénératives.