Thèse soutenue

Le château de Biron (Dordogne) : étude archéologique, historique et architecturale

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Auteur / Autrice : Laure Leroux
Direction : Luc Bourgeois
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Archéologie médiévale
Date : Soutenance en 2016
Etablissement(s) : Caen
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Normandie Humanités (Mont-Saint-Aignan, Seine-Maritime)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre Michel de Boüard - Centre de recherches archéologiques et historiques anciennes et médiévales (Caen ; 1959-....)
autre partenaire : Normandie Université (2015-....)
Jury : Président / Présidente : Anne-Marie Flambard Héricher
Examinateurs / Examinatrices : Luc Bourgeois, Anne-Marie Flambard Héricher, Frédéric Boutoulle, Nicolas Faucherre
Rapporteurs / Rapporteuses : Frédéric Boutoulle, Nicolas Faucherre

Résumé

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Situé aux confins du département de la Dordogne et du Lot-et-Garonne, le château de Biron constitue un site castral majeur d’Aquitaine, tant par ses dimensions que sa longévité, d’autant plus étonnante au regard de son isolement. L’analyse archéologique des élévations, associée à plusieurs campagnes de fouilles ont permis de reconsidérer cet ensemble complexe, et d’offrir un nouvel éclairage concernant les sources écrites, le contexte historique et l’architecture d’un Périgord méridional relativement méconnu. Ainsi, les premiers siècles d’existence de Biron, enjeu des rivalités entre le comte de Toulouse et le duc d’Aquitaine, voient le formidable développement de cette place forte périgourdine au contact de l’Agenais et du Quercy. À partir de la seconde moitié du XIIIe siècle, la concurrence des bastides affaiblit le pouvoir seigneurial, qui louvoie pour survivre à la guerre de Cent Ans. Il faut attendre le XVIe siècle pour que s’épanouissent de nouveau les ambitions architecturales des seigneurs de Biron, d’abord en tant que barons du Périgord puis comme serviteurs des derniers Valois durant les guerres de Religion. Les siècles suivants voient la dissolution progressive des liens entre le lignage et ses terres originelles, jusqu’aux destructions révolutionnaires. De sa genèse aux environs de l’an mil jusqu’au dernier marquis de Biron au début du XXe siècle, le croisement des disciplines et la perspective diachronique dessinent ainsi une évolution fort peu linéaire du site castral, lié tant aux stratégies politiques d’un grand lignage seigneurial qu’aux transformations de son territoire.