Thèse soutenue

Caractérisation des zones de contact entre kératinocytes et neurones sensoriels

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Auteur / Autrice : Matthieu Talagas
Direction : Laurent MiseryPascale Marcorelles
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biologie - santé
Date : Soutenance le 16/12/2016
Etablissement(s) : Brest
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Santé, information-communication et mathématiques, matière (Brest, Finistère)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire des Interactions Epithéliums Neurones (Brest, Finistère)
Jury : Président / Présidente : Bérengère Fromy
Examinateurs / Examinatrices : Laurent Misery, Pascale Marcorelles, Bérengère Fromy, Catherine Prost, Laurent Magy, Nicolas Lebonvallet
Rapporteurs / Rapporteuses : Catherine Prost, Laurent Magy

Mots clés

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Résumé

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La peau est un organe sensoriel, par définition richement innervé. Parmi les divers récepteurs cutanés, les fibres nerveuses libres intra-épidermiques sont considérées comme percevant directement les informations douloureuses et thermiques ou encore le prurit (article 1). Elles sont classiquement décrites comme cheminant entre les cellules épidermiques, en particulier les kératinocytes. L’étude de biopsies cutanées en microscopie confocale nous permet dans un premier temps de démontrer que ces fibres progressent également dans des tunnels kératinocytaires, révélant ainsi que les rapports entre kératinocytes et fibres nerveuses sont plus intimes que précédemment décrits (article 2). Alors qu’il a été récemment démontré que les kératinocytes peuvent également percevoir des informations nociceptives et activer ces fibres nerveuses, nous avons par ailleurs développé un modèle de co-culture de kératinocytes et de neurones sensoriels afin de caractériser les modalités de communication entre ces cellules. En nous appuyant sur une triple approche morphologique, moléculaire et fonctionnelle, nous révélons l’existence de synapses en passant entre les kératinocytes et les neurones sensoriels (article 3). La découverte de ces structures synaptiques constitue un changement de paradigme qui invite à considérer l’épiderme dans son ensemble comme un épithélium sensoriel. Dans un troisième temps, une revue de la littérature, incluant nos résultats, explore la façon dont les contacts entre les neurones sensoriels et les différentes cellules épidermiques contribuent au dialogue entre la peau, le système nerveux et le système immunitaire, définissant anatomiquement le système neuro-immuno-cutané (article 4).