Thèse soutenue

Analyse socio-politique des espaces verts urbains à Nairobi : perspectives sur la (re) production et (re) construction de l’injustice spatiale dans la consommation des réserves de caractère public dans la ville : une enquête critique sur les résultats des interventions des acteurs non étatiques dans la gestion et la conservation des aires protegées urbaines
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Auteur / Autrice : Teresa Wanjiru Mbatia
Direction : Bernard CalasSamuel Ouma Owuor
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Géographie humaine
Date : Soutenance le 14/12/2016
Etablissement(s) : Bordeaux 3 en cotutelle avec University of Nairobi
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Montaigne-Humanités (Pessac, Gironde)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Les Afriques dans le monde (Pessac, Gironde ; 2011-....)
Jury : Président / Présidente : Christian Thibon
Examinateurs / Examinatrices : Bernard Calas, Samuel Ouma Owuor, Jean-Fabien Steck, Bernard Charlery de La Masselière, Elias H. O. Ayiemba
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-Fabien Steck, Bernard Charlery de La Masselière

Mots clés

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Résumé

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Cette thèse est sur l’historique et contemporain, social, politique et économique des forces, qui ont conduit à la (re) production et (re) construction d’injustice spatiale, de la consommation des espaces verts publics socialement valorisées urbaines à Nairobi. À l’aide d’un cadre de l’écologie politique urbaine (EPU), l’étude examine les forces structurant et les acteurs qui ont déterminé et continuent à la forme, les caractéristiques et les tendances, d’utilisation et accès, de la nature urbaine se réserve dans la ville. La question de recherche central de l’étude est, quels sont les processus sociaux, politiques et économiques passés et présents qui déterminent l’utilisation et l’accès des espaces verts urbains pour différents groupes sociaux à Nairobi? L’étude a été guidée par trois objectifs principaux : (1) d’enquêter sur le contexte historique, dynamique, sociale, politique et économique, impliqué dans les espaces verts urbains de création à Nairobi ; (2) afin d’étudier les politiques passées et présentes et des législations guidant l’utilisation, gestion et conservation de l’urbain protégé des zones, ainsi que les résultats des législations pour différents groupes sociaux et (3) d’examiner les résultats sociaux des interventions de l’acteur non étatique, dans la conservation et la gestion des aires protégées urbaines, sur l’utilisation et l’accès des espaces verts urbains publics, pour différents groupes sociaux. L’approche méthodologique utilisée était l’histoire de l’environnement et de la construction sociale de la nature. L’étude a recueilli des données qualitatives et analyse les informations à l’aide d’un style d’analyse critique du discours. Le premier argument que rend la thèse est que les inégalités sociales et spatiales dans l’utilisation et l’accès nos espaces verts urbains à Nairobi se fonde sur l’histoire urbaine de la ville coloniale, fondée par les impérialistes britanniques et mis au point à l’aide de la ségrégation raciale institutionnalisée, comme la principale stratégie de planification et de gestion urbaine. Basé sur un examen critique des résultats sociaux, des politiques et législations dans la période postcoloniale, je fais le deuxième argument que les gouvernements post indépendantes et moyens, a continué à reproduire injuste nos espaces verts urbains, en omettant de traiter l’oppression et l’autocratie, construit dans les forces structurantes et les institutions, hérités de l’administration coloniale. Par conséquent, pendant une longue période après l’indépendance, autre désenchantement des groupes sociaux vulnérables et marginalisés ont continué, limitant leur utilisation équitable et l’accès des ressources naturelles socialement valorisées. Le discours de l’époque est qu’ouverture aux acteurs non étatiques, augmentera les possibilités pour les groupes sociaux marginalisés et vulnérables, soient habilitées à prendre des décisions sur la gestion et l’utilisation durable des ressources. On croit que cela permettra aux collectivités de durablement pour utiliser et accéder aux ressources naturelles, réduire la pauvreté, améliorer les moyens de subsistance, prestation de services et améliorer la conservation et gestion. Ainsi, environ de la dernière décennie un, indépendant des gouvernements ont modifié leurs politiques, par l’ouverture à la participation du public dans la gestion et la conservation de la nature urbaine se réserve notamment dans la ville. Ces changements dans la politique font partie des déplacements plus loin le gouvernement de l’État centré, vers une autonomisation locale, conformément à la Constitution du Kenya a récemment promulgué (CoK) 2010. L’idée maîtresse de la thèse vient ici, où j’ai une question l’affirmation que la participation citoyenne permettra d’améliorer la justice sociale et spatiale.