De l'hallucination à la perception : approche développementale et psychopathologique
Auteur / Autrice : | Célia Lehaire |
Direction : | Jean-Jacques Rassial, Nicolas Guérin |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Psychologie |
Date : | Soutenance le 06/12/2016 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale Cognition, Langage et Education (Aix-en-Provence ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire de psychologie clinique, de psychopathologie et de psychanalyse (Aix-En-Provence ; 2002-...) |
Jury : | Président / Présidente : François Sauvagnat |
Examinateurs / Examinatrices : Frédéric Pellion | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Frédéric Vinot |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Notre thèse défend l’idée d’une primauté de l’hallucination sur la perception. En effet, nous verrons, chez Freud et chez Lacan, la structure d’illusion d’une réalité fondée sur un temps inaugural qui est celui de l’hallucination. Ceci nous permettra d’envisager les moments de « vacillements de la perception », autrement dit, l’hallucination en dehors du champ de la psychose. Dans un second temps, nous aborderons l’hallucination psychotique à partir des différentes conceptions psychiatriques, de l’apport de Merleau-Ponty, puis de Freud, avant de voir la critique radicale adressée par Lacan à partir du modèle de l’hallucination verbale. Dans un troisième temps, nous verrons l’intérêt d’une approche différentielle de l’hallucination psychotique – , hallucination visuelle, hallucination corporelle – qui permet de questionner l’hypothèse de l’hallucination verbale en tant que phénomène inaugural. A partir de la clinique de la schizophrénie, nous ferons l’hypothèse de la schize en tant que phénomène hallucinatoire premier, à partir duquel émergent les voix, comme tentative d’interprétation.