L' exil et la mélancolie. Le travail de mélancolie et la fin de vie. Pour une clinique de l'espacement
Auteur / Autrice : | Blanchard Mokoko Gambou |
Direction : | Max Kohn |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Recherche en psychopathologie et psychanalyse |
Date : | Soutenance en 2015 |
Etablissement(s) : | Sorbonne Paris Cité |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Recherches en psychanalyse et psychopathologie (Paris ; 2001-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Centre de recherches Psychanalyse, Médecine et Société (Paris ; 2001-....) |
autre partenaire : Université Paris Diderot - Paris 7 (1970-2019) | |
Jury : | Président / Présidente : Mareike Wolf-Fédida |
Examinateurs / Examinatrices : Anne Bourgain | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Houari Maïdi, François Sauvagnat |
Mots clés
Résumé
L'exil et la mélancolie. Le travail de mélancolie et la fin de vie. Pour une clinique de l'espacement. Telle est la question que nous avons voulu poser, obligeant à substituer le discours clinique par un détour obligé par les lieux qui disent l'archéologie l'arkhè, le commencement et le commandement de la question de l'exil et donc de l'étranger. Détour obligé, depuis les Anciens grecs jusqu'à notre modernité qui s'ouvre avec Freud. En tant qu'il y va d'une « certainemélancolie » toujours déjà-là. Mélancolie sans âge, qui reste innommée mais inséparable de l'acte même de penser et de prise parla parole, et qui rend compte de cette expérience intime de la déliaison. Suivons une longue et difficile « conversation triangulaire » entre l'historiographie, la critique littéraire et la psychanalyse, comme autant de chemins de traverse, de passages aussi bien de Freud à Derrida. Par où nous sommes fondés à parler de « vérité métaphorique ».