Auteur / Autrice : | Jérémie Leobet |
Direction : | Sylvie Le Poulichet |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Recherche en psychopathologie et psychanalyse |
Date : | Soutenance en 2015 |
Etablissement(s) : | Sorbonne Paris Cité |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Recherches en psychanalyse et psychopathologie (Paris ; 2001-....) |
Partenaire(s) de recherche : | autre partenaire : Université Paris Diderot - Paris 7 (1970-2019) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Ce travail a pour ambition de reprendre les conditions d'une clinique psychanalytique des addictions, à commencer par situer la possibilité d'un abord psychanalytique de la catégorie des addictions ou des catégories de l'addiction. Qualifiée comme comportement, dans l'actualité des discours, l'addiction ne gagnerait-elle pas à être interrogée sous l'angle de l'acte radical d'un sujet qui s'y éprouve ? L'enjeu est psychopathologique. Les comportements addictifs posent au clinicien la délicate question de la responsabilité d'un acte, comme il en va de celle de la parole, dans la relation d'addiction. La molécule semble prendre à sa charge l'effet comme la cause de tout comportement. Mais le discours qui émerge au fil des entretiens permet de saisir la complexité de cette relation où le sujet s'engage à l'aune de sa problématique. De là, l'hypothèse que l'opération psychique en jeu soit structurée par le recours à cet objet particulier ; une structure de l'opération qui ne soit pas celle du sujet. Il serait bien question d'une structure produite par cette opération où pointe néanmoins un sujet pour peu qu'un discours en émerge et se transforme au fil des séances. Cela introduit la possibilité d'une transformation de la mise en scène fantasmatique dans la thérapeutique qui ne soit pas sans rapport avec un projet de transformation contenu - en puissance - dans l'opération alors caractérisée par l'échec du projet qu'elle contient.