Thèse soutenue

Pratiques d'enseignement et pratiques collectives d'élaboration d'un projet "vie scolaire"

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Auteur / Autrice : Claire Dupuy
Direction : Jean-François MarcelGwenaël Lefeuvre
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de l'éducation
Date : Soutenance le 26/11/2015
Etablissement(s) : Toulouse 2
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Comportement, Langage, Éducation, Socialisation, Cognition (Toulouse)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Éducation, formation, travail, savoirs (Toulouse ; 2011-....)
Jury : Président / Présidente : Michel Grandaty
Examinateurs / Examinatrices : Jean-François Marcel, Gwenaël Lefeuvre, Maria Pagoni-Andréani, Bernard Sarrazy, Richard Étienne
Rapporteurs / Rapporteuses : Maria Pagoni-Andréani, Bernard Sarrazy

Résumé

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La thèse étudie les liens entre les pratiques d’enseignement et les pratiques collectives des enseignants, au sein de l’établissement, lors de l’élaboration d’un projet « vie scolaire ». Elle s’inscrit dans le cadre d’une recherche-intervention, répondant à une demande sociale, incluant un accompagnement des acteurs de terrain lors de l’élaboration du projet. Dans ce contexte, nous explicitons la rencontre entre sphère sociale et sphère académique. Pour cette dernière, mobilisant une approche dans laquelle ne dominent ni les structures sociales ni les acteurs, nous proposons d’étudier les pratiques d’enseignement à partir des incidences de leurs contextes. Les pratiques d’enseignement sont envisagées lors d’incidents relatifs à l’ordre scolaire en classe et les pratiques collectives au cours de l’élaboration du projet « vie scolaire ». Nous défendons que les pratiques d’enseignement varient en fonction des phases d’élaboration collective du projet et de l’appartenance des enseignants aux différents groupes de travail. Pour la mise à l’épreuve, nous avons utilisé d’une part une méthodologie dite des « pratiques en récit », fondée sur la narration des incidents à la fois par l’enseignant et par le chercheur et d’autre part une analyse « stratégique » de l’action des groupes de travail. Les résultats montrent que les pratiques de dénouement d’incident pédagogiques (DIP) varient selon l’appartenance des enseignants aux groupes de travail d’élaboration du projet, mais ne dépendent pas uniquement de ces derniers. Les différences repérables relèveraient davantage d’autres facteurs, plutôt que de la participation des enseignants à l’élaboration du projet. Par ailleurs, nous mettons à jour une distribution du pouvoir d’agir des enseignants selon les périodes, entre les pratiques d’enseignement et les pratiques collectives ; un fort investissement dans les unes s’accompagne d’un retrait dans les autres.