Thèse soutenue

Étude sémantique et lexico-combinatoire de lexèmes du champ sémantique de la santé en breton vannetais dans le cadre de la théorie linguistique Sens-Texte
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Auteur / Autrice : François Louis
Direction : Francis FavereauJasmina Milićević
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Breton et celtique
Date : Soutenance le 14/12/2015
Etablissement(s) : Rennes 2
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Arts, Lettres, Langues (Rennes)
Partenaire(s) de recherche : PRES : Université européenne de Bretagne (2007-2016)
Laboratoire : Centre de recherche bretonne et celtique
Jury : Président / Présidente : Pierre-Yves Lambert
Examinateurs / Examinatrices : Daniel Le Bris
Rapporteurs / Rapporteuses : Pierre-Yves Lambert, Charles Videgain

Résumé

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La thèse propose un début d’étude du champ sémantique de la santé en breton vannetais. Cette étude est basée sur un corpus de breton littéraire vannetais et un corpus de breton oral recueilli auprès de locuteurs traditionnels de la région de Pontivy. Le travail de description de lexies de ce champ sémantique est fait dans le cadre de la théorie linguistique Sens-Texte. Dans un premier temps sont données des explications sur le modèle linguistique proposé par la théorie Sens-Texte et sur la branche lexicologique de cette théorie, la Lexicologie Explicative et Combinatoire. La combinatoire lexicale et syntaxique des noms dénotant des troubles physiologiques, y compris ceux dénotant des maladies, est ensuite décrite. Cette description suppose un travail de lexémisation – c’est-à-dire de distinction des différentes acceptions d’un mot polysémique – de quelques vocables dont certaines acceptions sont des lexèmes de base de ce champ sémantique : les vocables DROUG ‘mal’, KLEÑVED ‘maladie’, KLAÑV ‘malade’, KLEÑVEDET lit. ‘maladié’ = ‘qui a une maladie’, YAC’H ‘en bonne santé’, YEC’HED ‘santé’ et AESAAT ‘guérir’. Il est proposé une description la plus complète possible de ces lexèmes. Il s’agit de la toute première tentative d’application au breton d’une méthodologie d’élaboration dictionnairique claire et cohérente, au fort pouvoir descriptif. En outre, ce travail de thèse débouche sur un corpus de breton oral d’environ un demi-million de mots, outil précieux pour les chercheurs sur la langue bretonne