Diwan, pédagogie et créativité : approche critique des relations entre pédagogie, créativité et revitalisation de la langue bretonne dans les écoles associatives immersives Diwan
Auteur / Autrice : | Fanny Chauffin |
Direction : | Ronan Le Coadic |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Breton et celtique |
Date : | Soutenance le 31/03/2015 |
Etablissement(s) : | Rennes 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Arts, Lettres, Langues (Rennes) |
Partenaire(s) de recherche : | PRES : Université européenne de Bretagne (2007-2016) |
Laboratoire : Centre de recherche bretonne et celtique | |
Jury : | Président / Présidente : Eva Vetter |
Examinateurs / Examinatrices : Philippe Blanchet, Stefan Moal, F. Xavier Vila i Moreno | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Eva Vetter, Itziar Idiazabal |
Mots clés
Résumé
Les écoles immersives Diwan ont trente-huit ans. Elles ont d'une part, contribué à la revitalisation de la langue bretonne et d'autre part, permis un essor culturel et artistique en breton. Alors que les études précédentes analysent la chute vertigineuse du nombre de locuteurs et l'extrême fragilité de l'avenir de la langue, cette thèse montre comment la créativité des acteurs de Diwan a permis de surmonter les difficultés idéologiques et financières, et a réussi à toucher, par lamusique, l'audiovisuel, le théâtre et la littérature, un public beaucoup plus large que celui des bretonnants.Quel breton est parlé à Diwan ? Qui sont ces élèves représentant 1 % de la population scolaire bretonne, et quelles sont leurs pratiques artistiques ? Qui sont les enseignants-artistes et quelle évolution suit Diwan depuis les pionniers ? La créativité développée par les enseignants, les bénévoles, les parents d'élèves et les élèves sera-t-elle suffisante pour permettre un avenir à la langue ? En prenant appui sur les études des sociolinguistes et des psycholinguistes, sur des études menées en classe et dans le domaine extra-scolaire, mais aussi dans les écoles immersives basques Seaska et d'autres minorités linguistiques européennes, l'auteure montre que Diwan est une « machine à créer » fragile, qui ne peut continuer à se développer sans un regard critique sur elle même, une recherche pédagogique structurée et sans un soutien plus important de la société bretonne dans son ensemble.