Auteur / Autrice : | Jordan Guéritat |
Direction : | Françoise Rannou-Bekono, Amélie Rebillard |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences et techniques des activités physiques et sportives (STAPS) |
Date : | Soutenance le 10/04/2015 |
Etablissement(s) : | Rennes 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Vie-Agro-Santé (Rennes) |
Partenaire(s) de recherche : | PRES : Université européenne de Bretagne (2007-2016) |
Laboratoire : Laboratoire Mouvement Sport Santé ‐ EA1274 | |
Jury : | Président / Présidente : Dominique Guenot |
Examinateurs / Examinatrices : Amélie Rebillard, Dominique Guenot, Philippe Bougnoux, Isabelle Petropoulos, Betty Lefèvre, Éric Le Ferrec | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Philippe Bougnoux, Isabelle Petropoulos |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Le cancer de la prostate est un problème de santé publique majeur. L’exercice physique régulier fait désormais partie des moyens bien décrits pour améliorer la qualité de vie des patients atteints de cancer. Une activité physique quotidienne est donc recommandée pendant et après le traitement. Toutefois, aucune étude ne s’est intéressée aux interactions potentielles entre l’exercice physique, la consommation d’antioxydants et la radiothérapie. L’absence de connaissances sur les mécanismes moléculaires associés à ces stratégies connues pour moduler le stress oxydant, un facteur crucial dans l’évolution de la carcinogenèse prostatique, soulève aujourd’hui une question majeure : l’exercice physique influence-t-il la progression tumorale ? Les objectifs de ce travail de thèse étaient de déterminer les effets de l’exercice physique, combinée ou non à d’autres stratégies, sur la progression du cancer de la prostate et d’identifier des mécanismes moléculaires notamment redox-sensibles impliqués dans ces effets. En s’appuyant sur différentes études in vitro et in vivo, nos travaux ont mis en évidence que l’exercice physique prévient la progression du cancer de la prostate via la régulation du statut redox et de voies de signalisation redox-dépendantes, ou via une modulation de la cholestérolémie ou encore du profil d’expression des miRNAs. Nos travaux démontrent également que l’exercice physique associé à la prise d’antioxydants alimentaires inhibe les effets antiprolifératifs de ces stratégies isolées, et inversement, que l’exercice physique potentialise l’efficacité de la radiothérapie.