Douleurs lombaires dans la population générale : évolution et classification
Auteur / Autrice : | Nadège Lemeunier |
Direction : | Olivier Gagey |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences du sport et du mouvement humain |
Date : | Soutenance le 16/01/2015 |
Etablissement(s) : | Paris 11 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences du sport, de la motricité et du mouvement humain (Paris ; 2002-2015) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Complexité, innovation, activités motrices et sportives (Orsay, Essonne ; 2010-....) |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Olivier Gagey, Christine Cedraschi, André Bussières, Laurence Meyer |
Rapporteurs / Rapporteuses : Christine Cedraschi, André Bussières |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Le but de cette thèse est d’étudier s’il existe une méthode de récolte d’informations, autre que celle couramment utilisée, permettant de mieux décrire l’histoire naturelle des lombalgies non spécifiques. Pour cela, une revue de la littérature a été effectuée et une étude prospective dans la population générale danoise a été analysée. Deux méthodes de récolte d’informations sont utilisées pour caractériser cette évolution : la méthode usuelle par questionnaires, permettant de classer les douleurs lombaires en fonction du nombre total de jours avec douleurs dans une année, et une nouvelle méthode par suivi SMS prenant en compte la durée et le rythme des épisodes douloureux dans une année. Les résultats de la revue de littérature et l’analyse de la population générale danoise vont dans le même sens. L’évolution des douleurs lombaires est relativement stable, notamment pour ceux qui n’ont pas de douleurs en début d’étude. Les deux systèmes de classification, issus respectivement des deux méthodes de récolte, répartissent les individus en groupes non similaires. De plus, les associations de ces groupes avec des variables biopsychosociales ne sont pas les mêmes, différenciant ainsi cliniquement les groupes de chaque classification. Le suivi SMS permet d’apporter des informations plus détaillées sur le rythme des douleurs lombaires dans le temps et semble plus appropriée pour caractériser l’évolution d’une affection récurrente comme la lombalgie non spécifique. Ces résultats permettent maintenant de prévoir l’évolution des douleurs lombaires et vont faciliter l’étude plus précise de profils d’évolutions des individus afin d’améliorer le diagnostic qui, pour l’instant, reste un diagnostic d’exclusion.